Le colonel M.V. McQueen, DDST du 1er Corps canadien, écrit - avec un brin d'exagération - que durant les longues heures d'arrêt, les chauffeurshttp://www.junobeach.org/f/4/can-tac-sup-med-f.htm
...acquirent beaucoup d'expérience et ajoutèrent à leur vocabulaire certaines expressions typiques de la 8ème Armée. Ils apprirent aussi à faire du thé selon une technique dont nous ne connaissions rien avant de rejoindre cette unité.Le thé se fait dans un seau, ou tout contenant pratique qui a une anse et qui ne fuit pas. Le seau est accroché à l'essieu arrière du véhicule. Il brinquebale pendant que l'on fait de la route, se remplissant de poussière et de tout ce qui peut y tomber. Quand on s'arrête pour le thé, on prend ce contenant, et sans se soucier de le vider de ce qui peut s'y trouver, on le remplit d'eau, prise là où on en trouve, le plus souvent dans le radiateur des véhicules, semble-t-il. On ajoute trois ou quatre poignées de thé, on creuse un trou sur le bord de le route, on y verse une pinte d'essence ou à peu près, on se recule de dix pieds et on y jette une allumette. On met alors le seau sur le feu jusqu'à ébullition. On a alors ce qui s'appelle de la « brew ». On la verse dans des chopes et on boit. Un œuf y flotterait facilement - c'est un mélange de thé et de tout ce qu'on peut ramasser le long des routes. (cité par Warren, pp. 245-246).
Haïku ou cartoon? Je condense en deux cuillères à thé, rases ou combles. ©KH2005-2024
19 août 2006
Canadiens
S'abonner à :
Publier des commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Publier un commentaire