29 janvier 2020

Propice

La pression barométrique est stable,
j'estime le temps favorable à l'essai du thé reçu en août d'un de ses anciens étudiants. 
pu-erh du Yunnan et gaïwan trYen
Je n'ai mal nulle part, mon repas est fini depuis deux heures, et j'ai soif: la table est mise pour une dégustation la moins biaisée possible.
Aucune odeur de feuilles mortes ni de sous-bois, camphre et fumier absents aussi. En fait, mon nez ne capte pas grand chose et ça me rassure.
En sortant le morceau, je constate avec soulagement que je n'aurai pas à gosser dessus car il y a déjà des miettes au fond de la boîte de métal. 
J'en verse quelques-unes dans le couvercle du gaïwan
que je viens de laver et d'y repérer une nuance verte 
dans sa glaçure que je croyais toute brune.
Le chrono est en  mode ascendant, je le démarre en commençant à verser l'eau bouillante sur les feuilles,  je commence à transvider
 dès qu'il atteint 31 secondes et l'arrête quand toute la liqueur est dans la tasse transparente.
gaïwan très facile à manipuler
Liqueur légèrement jaune, à peine odorante. 
J'attends qq minutes avant de siroter à très petites gorgées: goût à peine perceptible, est-ce ce qu'on appelle "délicat"? Ça frôle l'absentéisme, concluons que j'aurais peut-être dû rincer les feuilles, je verse donc au compostage ce qui reste dans ma tasse.
Pour la deuxième infusion, le minuteur part de 2 minutes et il reste 8 secondes quand je l'arrête avec la dernière goutte transvidée dans la tasse.
Le jaune est plus affirmé, très limpide,
 à peine plus parfumé pourtant, et je ne goûte guère plus. 
Il s'est écoulé une demi-heure depuis la première infusion quand je commence à rédiger. 
Et curieusement, malgré l'absence de goût identifiable, une sensation se développe dans la bouche, et après une autre demi-heure, je vais finir ce qui reste dans la tasse, bien froid à présent, sans percevoir plus de goût, mais toujours cette chaleur qui me tapisse la cavité buccale. Et qui perdure. Long en bouche, c'est sûr.
Le dépliant qui accompagnait le thé est en chinois d'un bout à l'autre, exception faite de l'adresse internet. Un texte anglais était joint, sur l'origine ("Pu-Erh Tea only grows in Yunnan"), sur les variétés crue et cuite, sur les bénéfices qu'on lui attribue ("aids digestion, calms the stomach......................."), sur son authenticité ("improves in taste and value as its ages... produces a bright red-yellowish liquid... characterized as sweet, fine, mellow, thick and scented. If tea tastes tingled, sour bitter, dry, impure, moldy, or strange, it harms instead of benefits the health.")
Peut-être que "les belles n'ont pas tout donné", pour citer La Théière nomade, mais elles iront au compost.

J'ai faim, à présent: ce thé a-t-il "facilité la digestion" (qui ne s'annonçait pas difficile)? Ne serait-ce pas plutôt l'heure de la collation? Le soleil baisse.
Pour l'instant, pas d'effets secondaires indésirables et si je n'ai pas à en déplorer, je réessaierai en augmentant la quantité de feuilles, malgré ce qu'en disait le transporteur qui y a goûté  préparé par le donateur.

Et ce billet me permet de rayer un élément de ma liste en page 6 du bujo;-)

08 janvier 2020

Le premier, c'est la meilleure

date pour établir des résolutions et les tenir, d'après Derek (mon youtubeur scientifique préféré) qui s'appuie sur des recherches évidemment. 
Les écrire aide aussi, selon lui.
J'ai vérifié ce qu'il en était ici et... je n'ai guère tenu. 
J'ai continué d'acheter des livres touchant au thé sans les critiquer.
Je n'ai pas eu de nouveaux théiers malgré mes efforts pour en trouver.
Et mes étagères de théières n'ont pas été époussetées depuis 2012.
Devant la faillite des résolutions, le BJ d'Angela lundi m'a rappelé celui de Solange te parle, qui le tenait depuis un an en 2016, bujo maintenant, et j'ai suivi les bases toutes simples de son créateur, en déterrant le premier cahier vierge qui jaunissait qq part, 
et en saisissant le premier stylo que je veux voir vide et débarrasser; ignoré l'instrument pour tirer des traits, et malheureusement croisé ses symboles · • ‐  > ⁎ avec d'autres aperçus ici et là, ce qui fait une première semaine désordre mais je rectifierai.
Je n'y mettrai pas les thés bus chaque jour car il y a déjà 6 ans que je les note dans ces carnets reçus de Fille Aînée.
Par contre, je pourrais indexer une liste de ceux que je devrais essayer 
p.6 "Dans la continuité", dit Solange
et en faire migrer >un de temps en temps vers une semaine, puis un jour, comme j'ai déjà dû pratiquer cette opération ce midi car la migraine a frappé à 9h55.
Comme le dit Derek, des résolutions trop grosses ou trop vagues (genre: essayer tous les thés reçus) n'aboutissent pas. Il faut aussi soutenir la volonté en changeant l'environnement, il donne l'exemple en supprimant les réseaux sociaux de son cellulaire. Je pourrais l'imiter en effaçant les jeux du pad - le rapport hebdomadaire révèle 2 à 3 heures d'utilisation par jour, et lapresse+ ne me prend guère qu'une vingtaine de minutes là-dessus, mais je passe tout ce temps debout et, dès que le journal est lu, j'écoute un livre audio en jouant, ce que je vais continuer de faire immodérément.
Ce billet me fait ajouter un deuxième . dans la colonne B2 en page 3, celle du mois de janvier de mon bujo.

01 janvier 2020