31 août 2015

Afternoon high tea

Cette photo dans flckr était intrigante et je l'ai retrouvée sur le site même du concours international organisé par Dilmah depuis 2007, et qui se déroulait début juillet cette année.
http://revolution.teainspired.org/2015/07/02/photo-gallery-france-institut-paul-bocuse/DRHT - Team 18 - Paris  - Institut Paul Bocuse - NB2A0061 Le RealHighTea (je ne le signalerai pas à l'expert William Hanson) regorge de photos, recettes, videos. Celui du juge australien, qui insiste sur l'importance de servir le thé avant ou avec la nourriture, pas 15 minutes après. Celui du juge srilankais qui trouve essentiel, pendant la préparation du thé, de le brasser.
Le trophée, une main tenant 2-leaves-and-a-bud, est magnifique, tous ses détails expliqués .
NB2A4597
Parmi les gagnants, des étudiants de l'école du thé à l'Institut Paul Bocuse, dont j'avais déjà parlé en 2009.

30 août 2015

Don't

Cet article détaille minutieusement les "à faire" et les "à éviter" de l'afternoon tea.
http://www.dailymail.co.uk/femail/food/article-3208603/Don-t-stick-little-finger-milk-second-NEVER-serve-cupcakes-Etiquette-expert-William-Hanson-explains-rules-afternoon-tea.html
En écoutant l'expert, je n'ai pas pu m'empêcher d'imaginer un résumé mené par Sherlock, repérant et analysant à toute vitesse tous les faux pas commis par les clients d'un salon de thé et ce qu'il déduirait d'une scène comme celle-ci.



28 août 2015

Essayé

cette théière, reçue de Fille Aînée. Conçue spécialement pour les sachets à ficelle.

Première difficulté: mes thés sont généralement en feuilles, les sachets courants ici sont ronds ou carrés, sans ficelle, directement dans une boîte de carton, 36 ou 72 et multiples s'y empilant. On trouve aussi des pyramides à ficelle chez Lipton, je n'en ai pas actuellement. J'ai finalement pensé aux échantillons reçus l'an dernier avec des commandes et décidé d'essayer le Douce Orange de Mighty Leaf, bien scellé.
Je coince la ficelle là où elle doit aller, le thé infuse. Normalement, j'aurais simplement tiré sur la ficelle pour remonter le sachet sur sa plage et cesser l'infusion. La prise de photo m'obligeant à enlever le couvercle, je constate que cet énorme sachet trempe encore dans l'eau chaude et je dois donc l'aider à en sortir complètement pour reposer juste sous le couvercle.

Le thé s'avère imbuvable, des effluves de bergamote s'élevant sans cesse.
Je le jette, lave la théière et traite immédiatement le deuxième échantillon de la même compagnie, thé à la menthe de Marrakech cette fois. Même problème avec le sachet mais le thé est bon, du nez au palais.

Conclusions: je garderai cette théière pour les visites de FA, de même que la tasse, puisqu'elle met du lait dans son thé.
Aide-mémoire: acheter des sachets à ficelle, ordinaires.

27 août 2015

Gazette

Abondance de thé dans lapresse+ aujourd'hui.
D'abord dans un article consacré à une enseignante qui en est à sa 55e année de travail au primaire.

"Les nouvelles technologies, elle y croit. Mais tout en nous faisant prendre le thé chez elle dans une tasse de porcelaine à fleurs et en nous servant des biscuits au citron, elle nous explique, avec une diction parfaite, que cela n'est pas incompatible avec la littérature et la poésie." 
Ensuite la section Pause annonce qu'il sera question des thés d'Amos
mais avant d'y arriver, je croise un entrefilet qui pourrait avoir de sérieuses répercussions dans le monde du blogue:
puis celui-ci, qui m'a fait pressentir que les thés d'Amos ne tarderaient plus:
et, en effet, ils étaient dans l'écran suivant,
  avec quelques phrases discutables:
"Les feuilles de thé ne proviennent pas toutes des autres continents, certaines sont récoltées au Québec."

"Chaque personne a un dossier dans une pharmacie."
Je n'ai de dossier dans aucune pharmacie mais je jetterai un oeil à ma prochaine visite pour trouver une boîte noire, sur laquelle se découpe ce que j'identifie comme un chevreuil.
Pour ce qui est d'acheter québécois ce 27 août, 2 douzaines d'épis de maïs et tous les légumes nécessaires à un bouilli sont revenus du marché Jean-Talon ce matin. Et mon frère doit être en train d'acheter, en Beauce, une provision de beurre et de tire d'érable. C'est un adon.





25 août 2015

2 ans plus tard

Ce projet a mis du temps à s'implanter, mais une fois installé, il s'est développé et a prospéré.

20 août 2015

Thé-thé-ière

Même bleue, même en France, je l'ai reconnue. Et je me réjouis de la voir devenue salon de thé. Que je ne fréquenterai que virtuellement, on peut voir les gâteaux du jour sur sa page fbk. Mmm!
J'admire le logo, surtout le A et le O. Le site web s'étoffera avec le temps, mais on y trouve déjà l'histoire de cette théière venue d'Ecosse. http://www.teaintheteapot.com/
Je me demande si les propriétaires ont lu A year in the merde...












19 août 2015

Du thé de Dumas

Il ne nous reste qu'une douzaine de chapitres à lire - à voix haute toujours - pour voir Alexandre Dumas sortir du Caucase. Nous sommes partis avec lui en Russie le 1er mars et très rapidement, il a manifesté de l'intérêt pour le thé (p.11), en établissant son itinéraire, il passera à la foire de Nijny-Novgorod
; où l'on mesure les turquoises au boisseau; où l'on achète au ballot les étoffes de Smyrne et d'Ispahan; où vient, enfin, ce fameux thé de la Caravane, que la Russie paye au poids de l'argent, l'Angleterre et nous au poids de l'or.
et admis en raffoler (p.38)
C'est elle qui sert le thé. Elle sait ceux qui l'aiment avec du citron ou avec de la crème, ceux qui l'aiment peu sucré ou très sucré. Elle a des récipients selon la taille, la capacité, l'exigence des convives : elle avait découvert pour moi, grand amateur de thé, un bol qui contenait trois tasses.
 Eh bien, quelques mois et des centaines de pages plus tard, que ne lit-on pas?
Nous prenions cette maudite tasse de thé qui me rendait furieux, parce qu'on la trouvait toujours, et qu'avec elle les Russes se passent de tout,...   (chapitre 50 du Voyage au Caucase)
 Il avait faim, le pauvre!

13 août 2015

Le nez 2

 Inspiré du livre Papilles et molécules,  ce film inclut l'auteur François Chartier dans les personnages récurents, parmil lesquels se trouve aussi Maître Tseng. Tandis qu'il hume un verre à vin, elle promène une coupelle blanche sous son nez, que ce soit pour le safran, la truffe ou l'ambre gris.
Très intéressant d'entendre leurs commentaires, chacun de leur côté. Lui a encore des frissons quand il raconte comment il a vu un crabe tomber en amour avec une truffe, elle parle d'abord de frissons puis de vibrations causées par l'ambre gris.
Quand la truffe déclenche chez lui des souvenirs de tourtière avec ses notes de muscade et cannelle, je me rends compte qu'il ne vient pas de la même région que moi. La tourtière de chez nous est un appareil de gibier et pommes de terre cuit en croûte profonde tandis que notre pâté de viande est  une tarte garnie de viande de porc hachée, sans aucune des épices familières à Montréal.
Le film regorge ainsi d'expériences intimes et personnelles, même en hôpital ou en laboratoire, de touches poétiques aussi quand le compositeur d'épices estime le parfum indispensable  pour entrer en contact avec l'au-delà.
Le hasard a voulu que le matin même de la diffusion de ce film, nous soyions rendus au chapitre 47 du voyage au Caucase de Dumas, dans lequel il vante le nez, en citant Marlinsky.
Marlinsky a fait une espèce d'ode sur les nez géorgiens. Nous la citerons, n'ayant pas l'espoir de faire mieux que lui.[...]
  Ne disons rien du service qu'il nous rend en se faisant l'intermédiaire entre notre âme et l'âme des fleurs.
Le film ne cite ni Marlinsky ni Dumas et ne signale donc pas l'existence de la goulah.
 Ils ont inventé un récipient qui les grise malgré eux, ou plutôt malgré le vin. C'est une espèce d'amphore que l'on appelle une goulah.
La goulah, qui est, en général, une bouteille à gros ventre et à long goulot, emboîte le nez en même temps que la bouche, de façon qu'en buvant on ne perd non seulement rien du vin, mais encore rien de sa vapeur. Il en résulte que, tandis que le vin descend, la vapeur monte, de sorte qu'il y en a pour tout le monde : pour l'estomac et pour le cerveau. 
La goulah provoquerait-elle plus d'ivresse du thé?

11 août 2015

Bâtonnets

Je remercie Angela qui, par son billet du jour, m'a rappelé l'achat de juillet. J'avais rangé la boîte en prévision de la visite de FA mais elle est venue et repartie sans que j'y pense.
Je suis d'accord avec Angela quand elle estime que la boîte contient plus qu'une portion:
c'est vrai que 5 ou 6 bâtonnets suffisent à accompagner une tasse de thé, j'en ai compté trois douzaines dans le sachet métallique.
La forme et le croquant rappellent ceux de pretzels, le sel en moins. Le glaçage vert ajoute un petit quelque chose, vaguement sucré, sans goût de thé que je puisse détecter.
J'ai satisfait ma curiosité. Si j'avais vraiment faim, je ne choisirais pas cette friandise coûteuse.
Par contre, je dois m'en souvenir pour décorer un gâteau, une maison en pain d'épices: ces bâtonnets feraient une belle forêt.

10 août 2015

Le nez

Documentaire de Kim Nguyen qui sera diffusé sur TV5 mercredi soir 20h.
http://tv5.ca/le-nez
Je l'avais repéré dans le calendrier culturel de l'arrondissement... en avril 2016,
Maître Tseng y est
mais c'est une pub pendant le film Arrêtez-moi (dans lequel j'ai repéré une théière rose et une boîte de thé en feuilles) qui m'a appris qu'il passait cette semaine à la télé.

09 août 2015

Un aperçu

Carol de Paris Breakfasts a visité l'exposition Thé, café ou chocolat au musée Cognacq-Jay et a signalé qu'une application était disponible, que j'ai aussitôt téléchargée, sans aucune intention de me rendre à Paris.
Comme je le pressentais, le café et le chocolat, produits dans les colonies françaises, pèsent plus lourd que le thé dans cette exposition, tout de même agréable à voir et à entendre (le commentaire audio double le texte écrit, 20 au total). Quelques objets détaillés
une recette
bavaroise: thé et sirop de capillaire
Jusqu'au 27 septembre
Quant au Tea Forté qui a tant impressionné Carol, j'ai souvenir d'un excellent English Breakfast et du prix excessif des sachets design.

06 août 2015

Bon, mais...

Fille Aînée étant présente hier après-midi, nous avons entamé une des deux nouvelles boîtes de Hyleys English Aristocratic.
Ils l'ont trouvé bon.
Je n'y ai pas retrouvé ce goût qui caractérisait toutes les autres boîtes consommées depuis décembre 2012.
J'en ai repris ce matin, par distraction, les boîtes de Scottish et English se ressemblant et se côtoyant.
Confirmé: bon.
Confirmé: sans son goût distinctif.
Comme nous avions tous pris du thé dans l'après-midi, c'est celui qui n'en boit qu'une fois par semaine qui a gagné la partie de Darjeeling en soirée.
le bleu a gagné haut la main

04 août 2015

Long time no see

comme disent les anglophones. Cette théière Bodum a bien servi dans les années 80. 1980.
J'y ai repensé quand Fille Aînée a accepté pour la troisième fois mon offre de thé glacé. Le préparant tôt le matin,

je devais le conserver au réfrigérateur et cette théière, de grande capacité, a tout juste la lèvre supérieure pincée, la rendant plus facile à loger dans cet appareil toujours plein. Elle a son propre sous-plat de liège,

la tablette ne risque rien. (Qui a eu l'idée de remplacer les grilles métalliques par des surfaces de "plastique"?)
Son filtre permet de retirer les feuilles et fruits infusés. Enfin, presque tout.
Je ne crois pas qu'elle resservira. Non seulement FA s'absentera les après-midi qu'il lui reste à passer en métropole, mais comme chacune de ses dernières visites, celle-ci sera marquée d'une baisse de température notable. Peut-être FA cessera-t-elle de gagner à Darjeeling...

02 août 2015

2 classiques

Je viens d'ébaucher un tableau comparatif des éditions de 2005 et de 2015 du Chajing, traduites du chinois.

Il manque, dans la quatrième colonne, celui d'il y a presque quarante ans, traduit de l'anglais par une religieuse française. Il manque aussi à ma bibliothèque de thé.
Le tableau permet déjà de pointer certaines différences, qui soulignent les difficultés présentées par la langue chinoise, ancienne de surcroît. Ces deux ouvrages permettent autant l'un que l'autre de saisir le souci du détail qui animait Lu Yu. La mise en page de l'un rend ses notes plus immédiatement accessibles, tandis que les photos insérées en début de chapitre n'ajoutent rien au texte, contrairement aux dessins exécutés pour l'autre. Un seul offre des glossaires, une liste des dynasties, une bibliographie. Un seul offre l'original que Lu Yu recommandait de copier sur soie  et d'exposer pour le consulter aisément, le mémoriser.

01 août 2015

L'union affaiblit juste ce qu'il faut

Je n'en avais pas fini avec ces thés aromatisés. J'ai "profité" de la canicule pour les boire glacés.
Les trois

ont infusé ensemble 7 minutes

avant d'être versés sur glaçons.

L'ensemble des opérations a réussi à tempérer les trois, ce qui n'était pas une mince tâche.
Lui qui a tant bu de Famous Five glacé a refusé d'y goûter, j'ai vidé le pichet sans son aide mercredi.
Jeudi, j'ai à nouveau infusé du Pom Tango pour moi, et plongé le sachet dans un pot mason d'eau glacée. Que Fille Aînée a calé en arrivant de son trajet d'autocar.
Vendredi, j'ai préparé à nouveau les-trois-thés comme ci-dessus, sans lui donner de détails, et elle a aimé!
J'ai vérifié, l'air de rien, quelle saveur de jell-o elle et sa soeur associaient aux maladies d'enfance: c'est la cerise artificielle qu'elle ne supporte pas car cela lui rappelle l'antiémétique pour enfant qu'elle devait croquer avant les longs trajets en auto et en autocar.
Mon évaluation de ce thé glacé est confirmée: les trois excessifs s'équilibrent.
Le secret est de ne pas lui proposer, au cours de son séjour, un seul de ces thés aromatisés, et surtout pas chaud.