19 août 2015

Du thé de Dumas

Il ne nous reste qu'une douzaine de chapitres à lire - à voix haute toujours - pour voir Alexandre Dumas sortir du Caucase. Nous sommes partis avec lui en Russie le 1er mars et très rapidement, il a manifesté de l'intérêt pour le thé (p.11), en établissant son itinéraire, il passera à la foire de Nijny-Novgorod
; où l'on mesure les turquoises au boisseau; où l'on achète au ballot les étoffes de Smyrne et d'Ispahan; où vient, enfin, ce fameux thé de la Caravane, que la Russie paye au poids de l'argent, l'Angleterre et nous au poids de l'or.
et admis en raffoler (p.38)
C'est elle qui sert le thé. Elle sait ceux qui l'aiment avec du citron ou avec de la crème, ceux qui l'aiment peu sucré ou très sucré. Elle a des récipients selon la taille, la capacité, l'exigence des convives : elle avait découvert pour moi, grand amateur de thé, un bol qui contenait trois tasses.
 Eh bien, quelques mois et des centaines de pages plus tard, que ne lit-on pas?
Nous prenions cette maudite tasse de thé qui me rendait furieux, parce qu'on la trouvait toujours, et qu'avec elle les Russes se passent de tout,...   (chapitre 50 du Voyage au Caucase)
 Il avait faim, le pauvre!

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