31 octobre 2013

Thés-matique

Poche-de-thé le fantôme est paru en 2012, et se serait manifesté cet été dans le Kent.

thé blanc fantôme
Quand j'évoque un thé de sorcière, le thé à la bave de putois me paraît mieux convenir qu'un thé parfumé et délicieux.
thé vert au vinaigre
 Et le salon de thé Cha noir a  fêté ses 10 ans au printemps.
thé noir chat

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30 octobre 2013

Livres suspendus

Je voulais comparer ce Tea Sommelier avec la Table du thé de Sophie Brissaud et avec le Coffret du dégustateur de thé de Lydia Gautier, que je n'ai pas. Je sais où ils se vendent encore, à rabais en plus. Mais il n'y a pas moyen de les commander en ligne, depuis déjà plusieurs jours, et il semble qu'une grève soit imminente dans les magasins mêmes.
Je voulais aussi en commander un plus récent, plus petit, découvert ce matin dans le journal Métro: Un thé dans la toundra de Joséphine Bacon, recueil de poèmes bilingue, innu-français.
Vivement que la grève se règle, sans lock-out cette fois.

29 octobre 2013

Pavés

Quand j'ai reçu Tea Sommelier (recommandé par Barbara Dufrêne), son format et sa mise en page m'ont rappelé deux autres pavés achetés dans la dernière année. Grands, lourds, ces livres exigent d'être posés sur une table, sous un bon éclairage pour lire. Car si les théières y sont plus grandes que nature, le texte semble devoir le céder au blanc dans la page.

Sens horaire: The China Tea Book, Tea Sommelier, Tea Time
 J'ai commandé The China Tea Book en février, dès que Bill en a parlé. Malgré que son auteur soit chinois, les noms des thés ne sont donnés qu'en anglais, ici plutôt curieux: Iron Mercy Goddess. J'ai l'intention de faire une lecture cup-to-cup de ces deux livres.
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27 octobre 2013

Goût

En dépit de tous les livres que je possède sur la cuisine au thé, et malgré toutes les recettes au thé qui se doivent d'être inclues dans tout livre de thé paru dans ce siècle, nous n'avons adopté que le poulet canette au thé, qu'il trouve très supérieur à la bière pour aromatiser la volaille.  S'il me reste un fond de théière au moment où il faut déglacer le fond du roastbeef, je n'hésiterai pas à l'y verser, mais je n'infuserai pas de thé spécialement pour le "gravy".
Par contre, il me faut au moins essayer les produits qui affichent thé dans leur nom et, de préférence, dans leurs ingrédients. Ce que ces saucisses au canard offraient, au supermarché.

Il y avait bien du thé vert dans ces boyaux. Et surtout, pas de graines d'aneth comme dans les saucisses au canard qu'il achète chez le saucissier du marché.









 Elles se vendent en emballage de quatre, trop pour moi, mais elles supportent très bien la congélation. Le goût de thé vert me plaît infiniment plus que l'aneth, et la texture est tendre, les bleuets se tiennent étonnamment bien. Une très bonne découverte.
Une autre a été le chocolat au Chaï de Chocomax, un commerce local où il arrête souvent pour un cornet de crème glacée entre le restaurant et le bureau. Après des années, il vient de se risquer à acheter leurs chocolats. Qui ne paient pas de mine dans leur petite boîte,

surtout quand on les compare...

Foin du lustre! Ils ont tout pour me plaire: une très mince couche de chocolat laisse la vedette à la garniture, au goût de chaï authentique, sans agent de conservation.
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26 octobre 2013

Conteurs

Image-1.png 
 Je ne veux pas croire que ce thé, découvert, goûté et acheté à la Maison tricotée cette semaine et bu en après-midi depuis, ait causé la migraine qui m'accable aujourd'hui. N'empêche que j'ai choisi un de mes thés traditionnels pour me réchauffer. Et essayer de déterminer ce qui a déclenché les scotomes, la céphalée, les frissons... je ne trouve pas de neige annoncée dans les heures qui viennent, le pression atmosphérique a baissé sans chuter brutalement, l'éclairage était naturellement gris, pas de fluo clignotant, il n'y a pas eu d'odeur incommodante (parfum, fromage, café). 
Se pourrait-il que j'aie passé trop de temps à lire la presse+ ce matin? Deux heures et demie m'ont donné mal à l'avant-bras. Avais-je assez réduit l'intensité lumineuse de l'iPad?
Dorénavant, dès que le thé sera prêt, j'utiliserai le minuteur pour limiter le temps grugé par ce médium. Et je vais attendre quelques jours avant de reprendre le thé des Conteurs.

24 octobre 2013

Le fil de laine

Depuis le temps que mes alertes gg me signalent des trico-thé, j'ai enfin pu découvrir une maison spécialisée dans le genre. Elle vient d'ouvrir en septembre et ma fille, qui suit des cours de tricot depuis quelques mois, ne la connaissait pas. C'est à deux pas du métro Laurier (sortie St-Joseph>Gilford).


La directrice est accueillante, chaleureuse, achète "local" autant que faire se peut, depuis les laines jusqu'aux pâtisseries, en passant par les thés, que des C.G. en feuilles.  Pendant que je sirotais en lisant L'Itinéraire acheté du camelot au métro, ma fille tricotait, sa balle bien à l'abri des miettes et des taches dans ce bol à laine. Ou bol à balle?

 C'est moi qui l'ai mise au courant de ce tricot-thé permanent mais c'est elle qui avait bien visité le site internet et m'a appris que chaque membre de l'équipe se décrivait en thé, en couleur, en gourmandise et en fil. Elles sont sympathiques, passionnées, expertes, et je leur souhaite tout le succès qui va avec ces qualités.

23 octobre 2013

Le fil du temps

Octobre est mon mois d'anniversaires technologiques: 15 ans avec Teamail, 8 ans de blogue. En cherchant le logo du premier - en vain jusqu'à présent - j'ai trouvé 
- un cahier quadrillé qui date du siècle dernier (!!), dans lequel j'ai pris des notes autour des cha no yu auxquels j'ai assistés au jardin japonais,
- trois exemplaires de la brochure distribuée à l'époque, dans laquelle je prenais aussi des notes
- une version en anglais partagée avec Teamail, qui était à ce moment-là avec onelist.


Je me souviens que les administratrices (listmoms) tenaient à un hébergeur gratuit, sans publicité dans chacun des messages, et elles l'ont obtenu en passant à egroups, puis à yahoogroups.
Dans ce même cahier quadrillé, je trouve ce projet de site web, utopique car requérant trop d'apprentissages techniques.

J'avais beau suivre depuis des années ce qui n'a été nommé blog qu'en 1999, blogue plus tard, je n'ai fait le saut dans la blogosphère qu'en 2005, choisissant blogger pour des raisons directement calquées sur celles de Teamail: gratuité et sans publicité. Je ne voulais, et ne veux toujours pas tirer profit de cette passion du thé, seulement la partager, sans attache.
Et voilà que la disparition subite de Philippe, apprise par la bande, me force à regarder l'avenir.
Qu'arrivera-t-il à son blogue Addictea? Avait-il pris les précautions offertes par gg depuis avril?

Je n'arrive pas à décider comment léguer les théières, les livres, tout ce que j'accumule autour du thé sans que ce soit un fardeau, et maintenant il me faut aussi planifier ce qui adviendra du blogue, des fichiers texte, des photos, des courriels... Garder? Jeter? Éparpiller? Prévoir? Tirer à pile ou face? Feuilles? Sachet?
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20 octobre 2013

Je lève mon verre

 Posted by Picasaà Philippe, qui m'a laissé, en 2010, un commentaire si élogieux qu'il me stimule encore.

Un humain qui s'éteint, ce n'est pas un mortel qui finit, c'est un immortel qui commence.
Doris Lussier


17 octobre 2013

Déclencheur

J'ai découvert Teamail il y a 15 ans, six mois après sa fondation, action entreprise par deux membres d'un groupe éparpillé suite à la disparition de l'hébergeur du forum, je crois. Mais depuis que j'avais accès au WWW, je cherchais aussi souvent que j'en avais l'occasion, je ne me rappelle plus avec quel outil avant google. En fouillant dans la montagne de pages imprimées pendant une dizaine d'années - avant de découvrir furl en 2005, absorbé par diigo en 2009 - dans l'espoir d'y retrouver le logo original de Teamail, j'ai plutôt déniché cette quinzaine de sites qu'un amateur avait regroupés. C'était en décembre 1995, il demandait de l'aide pour étoffer sa page.

J'avais commencé en mars de cette année-là à noter dans les romans les passages où apparaissait du thé, une tasse, une cuillère. Constatant que le thé pouvait n'être qu'annoncé par une phrase ou s'étaler sur des pages avant que la dernière goutte soit bue; que certains auteurs passaient, avec le succès, du thé à l'alcool, dans leurs livres du moins; que les histoires se déroulant en Angleterre, en Irlande, en Chine, au Japon, augmentaient les chances d'y trouver du thé.
Pourtant le vrai déclencheur a surgi en 1996. L'exposition "Le thé, la boisson qui étanche toutes les soifs" s'est tenue dans trois maisons de la culture cet été-là. Je viens de retrouver les publicités conservées de cette époque, qui me permettent de remettre un nom sur le souvenir enchanté que je garde du 3e étage: Robbin Deyo et son High Tea (http://www.bluerobbin.com/acquaintances/), visité avant le deuxième, là où on parlait du thé dans le monde anglo-saxon.
 C'est là que j'ai connu Ukers à travers les extraits tirés de La romance du thé, livre que j'ai pu consulter au jardin botanique et finalement me procurer il y a deux ou trois ans. Là que j'ai mis le doigt sur les deux solitudes existant aussi entre les tasses.
Même si l'accent était mis sur le thé noir, il y avait aussi un video d'une cérémonie du thé japonaise qui m'a laissé un goût de messe dont j'ai mis longtemps à me débarrasser. Tout au fond de la salle, quelques tables et chaises - pouvait-on y prendre un thé?! - et une télé qui jouait en boucle et en silence un montage d'extraits filmiques où le thé tenait un rôle, plus souvent simple figurant que vedette, rarement plus de quelques secondes à la fois.
Ces suppléments ne sont pas incorporés à la version itinérante de cette exposition. Il m'en est resté le goût de noter ces apparitions. Quant au chanoyu, Mme Kagemori a su effacer ma première impression.

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09 octobre 2013

15 ans

Teamail a été le premier groupe de discussion auquel j'ai adhéré. Ses règles strictes de bienséance (netiquette) ont forgé ma conduite sur Internet. Le respect rigoureux de l'unique sujet camellia sinensis a toujours été maintenu depuis sa fondation. Dans les toutes premières années, les messages des membres pouvaient nous parvenir aussitôt par courriels, nombreux, fréquents et instructifs. Les voyageurs nous parlaient de bubble tea, de white tea, de billy tea, de brick tea.  Il y a eu des tirages et des échanges organisés,  les marchands ont eu une journée mensuelle pour faire la promotion de leurs produits, et de ce fait fournissaient leur url nous permettant de découvrir de nombreuses pages informatives. Quand il a été question d'eau, j'ai recueilli de l'eau de pluie, de la neige, pour faire des tests. Quand il a été question de sucre, j'en ai acheté différentes variétés, même si je n'édulcore pas mon thé. Les membres étant surtout américains, j'ai appris la position des cinquante états pour pouvoir les situer en voyant leur signature. J'ai remarqué comme la météo dont parlait celle du Michigan pouvait me prévenir dans ces premières années et plus du tout dans les récentes.
Et oui, de rares échauffourées virtuelles ont mené au bannissement des membres fautifs, et depuis plusieurs années, tous les messages doivent être approuvés avant diffusion, qui a lieu une fois par jour de semaine. Refusant de mettre ne serait-ce que le bout du clavier dans l'engrenage Fbk, j'ignore comment se gère ce volet de Teamail, et si les discussions y sont plus fréquentes et plus rapides qu'elles le sont sur Yahoogroups, dont la moyenne quotidienne est tombée à 1 message malgré les 2488 membres (au 7 octobre 2013).
Les rares messages restent instructifs, surtout venant d'Anodyne, une tea taster amateur de haut niveau, qui peut, par exemple, comparer ses notes quand elle goûte un thé qu'elle avait acheté du même marchand en 2007 et qui ne supporte plus la comparaison dans sa version 2012, ce que vient confirmer l'un ou l'autre membre. Elle est aussi très forte pour marier thés et mets et pour trouver du thé dans ses lectures. Combien de livres ai-je lus grâce à ses extraits pour me mettre sur leur piste.
Teamail est vraiment le groupe avec qui j'ai surfé sur la plus forte vague du thé, décuplant ma consommation de TouT ce qui est T. Merci, Teamail!

05 octobre 2013

Pavé


C'est le livre que j'ai emprunté à la nouvelle bibliothèque récemment. Il est si gros que mon super support à livres y a trouvé son Waterloo. J'ai commandé du renfort. Entre la commande électronique et la livraison, j'arrive à la page 43: le jeu T'Rain se met à être expliqué de long en large. La barbe! J'ai failli rapporter le livre illico. Mais j'ai d'abord voulu trouver l'extrait cité par Thomas, assez facile en cherchant Zula. La voici en page 231, en Chine, enlevée par des Russes. 100 pages plus tard, elle en est libérée/capturée par un terroriste islamiste. Le support de relève est arrivé pile pour ma lecture, je continue de sauter les bouts qui parlent du jeu et de trouver du thé par-ci par-là.  Même dans mon frigo, une gelée au thé Darjeeling de l'Épicurien dont je n'ai aucun souvenir, ni où ni quand, mais qui est diablement bonne sur un muffin chaud, avec un thé assorti.
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03 octobre 2013

Ration


But still tea remained on ration.
It was October 1952 before champagne corks were finally popped in the boardroom of Webb-Slater.
« To free enterprise, » said Ernie, raising his glass.
« To the future of Webb-Slater, » came an enthusiastic response from Bill.
Tea-Blender's Daughter, de Pamela Evans 1994

Le 3 octobre 1952, le rationnement du thé a pris fin en Angleterre, après être entré en vigueur le 9 juillet 1940. Selon la BBC, aucune ruée n'était prévue puisque les rations étaient déjà revenues au niveau d'avant-guerre, soit 3 onces.
Ce qui correspond aux 9¼ livres consommées annuellement par le Britannique de cette époque, comme je l'ai vu la semaine dernière dans une vieille brochure non datée. 3½ lbs pour le Canada (sans Terre-Neuve) équivalent à l'once hebdomadaire accordée aux plus de 12 ans pendant le rationnement, de juillet 1942 au 19 septembre 1944.

Exposition Le thé, la boisson qui étanche toutes les soifs, du Centre d'histoire de Montréal (1996)
Le thé et le café ne s'achètent plus sans coupons de rationnement.  La commission des prix et du commerce en temps de guerre. Ottawa 1942
J'ai pesé 2 onces de CTC,

y ai bien mesuré 28 cuillères à thé, donc 28 tasses à boire en une semaine en Angleterre, en deux semaines au Canada.

Evidemment, si on aime son thé plus fort, cela fera moins de tasses à déguster. Mais la consigne était largement publicisée: Pas tant. Moins souvent.
Il ne faut pas risquer inutilement des vies et des navires! Les Canadiens doivent consommer moins de thé et de café. Rappelez-vous. Pas tant. Moins souvent.
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02 octobre 2013

Octobre


J'ai tardé à tourner la page des calendriers. Celui des théières ne signale rien pour les premiers jours d'octobre alors que le Tea Calendar annonce le mois du commerce équitable (j'ai déjà signalé le documentaire danois, il y en a un autre de Donatien Lemaître diffusé le 6 août, réplique d'Oxfam le 7) à l'échelle américaine, la naissance de Gandhi le 2 octobre (1869 - curieux choix car il a renoncé au thé, associant les tannins avec le tannage du cuir, sans toutefois imposer cette restriction à son entourage), et le début de la cueillette automnale des Darjeeling (temps encore pluvieux).
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