30 septembre 2011

27 septembre 2011

Storm in a teapot

C'est un thé de vent, de tonnerre et de pluie. Il est plongé dans la théière des Monts du Silence en terre pourpre. Une lente infusion et l'eau bouillante se change en pluie d'orage, avec des goûts nets ou diffus, et un arôme qui dirait-on fouette les perceptions dans le nez buveur. Par le bout de son bec s'échappent de minces volutes de vapeur poussée par les coups de bélier que le thé assène contre l'abondance soudaine d'une eau que ne veut ni être ni herbe, pas plus que le couvercle qui la fait tinter comme une poêle, ou ce thé qui arrive presque à étouffer le minuteur.KH

Harry Mathews, «Saint Lu Yu»

23 septembre 2011

Équinoxe

Was the Russell business in full swing then? I think so. But no : most of the action his arrest, the court case, his dismissal from Trinity must have happened in the late summer and early autumn, because I remember light coming over my shoulder as I read one of his letters while drinking tea; at Christmas it would have been dark already at teatime, a darkness which the wartime prohibition on streetlights only deepened.
David Leavitt The Indian Clerk Bloomsbury 2007

Vocabulaire

Décrivez votre camarade.
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16 septembre 2011

Arts plastiques

Nommez les couleurs du thé.
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13 septembre 2011

Thé en librairies

Pain de thé - sachet en silicone - coupelle à thé - menthes au thé vert - La maison de thé - calendrier Teapots 2012
Acquisitions diverses au cours de l'été qui n'ont en commun que d'être vendues en librairies et un lien, parfois bien ténu, avec le thé. Ainsi j'ai saisi ce savon, ce pain de thé, et ce n'est qu'une fois à la maison, que j'ai étudié l'envers de l'emballage pour, oui, trouver la mention camellia sinensis dans les ingrédients.

L'ouverture de l'emballage m'a fait craindre une erreur...


mais, non, il suffit de retourner le savon pour qu'il affiche sa particularité. J'ai hâte d'entendre les commentaires de ceux qui fréquenteront la salle de bains où il trône: quel parfum diront-ils avoir détecté?
Ce triple emballage était justifié pour éviter de répandre l'odeur, ce qui n'est pas le cas pour le sachet en silicone. Babiole achetée pour analyse: j'avais préjugé que la chose serait une plaie à utiliser si elle était rigide, car très étroite. Or, elle est souple et peut sans doute accueillir une cuillerée de thé, grandes feuilles car les trous laisseraient fuir des CTC. Pour me faire pardonner ce sachet dont je lui imposerai l'essai à sa prochaine visite, j'ai aussi pris cette "coupelle à thé" qui la fera sourire: elle a un chat, et elle met du lait dans son thé  Elle n'a pas cessé depuis Londres: "Je ne prends pas encore de thé tous les jours, mais de plus en plus je me rends compte que j'ai sauté le thé." m'écrivait-elle cette semaine.
Je lui ferai aussi goûter ces menthes au thé vert, que j'ai attrapées alors que nous passions à la caisse, sans rien voir d'autre que thé, alors que l'avertissement "sans sucre" était au moins aussi visible. J'ai beau faire, je ne détecte pas de thé, et ce n'est pas d'aujourd'hui.
Le livre, malgré son titre, n'a que peu de rapport au thé. L'auteur parcourt ses souvenirs comme il se promène dans le jardin japonais et a eu le chic de déclencher les miens. À relire plutôt qu'à écouter.
Quant au calendrier de théières, commandé dès qu'il est apparu sur le site, bien avant sa sortie, c'est à la fois pour continuer la collection ET pour élucider le mystère du changement d'auteure. Qu'est-il arrivé à Joni Miller après tant d'années?
Rien derrière.(Il n'y a plus de cartes postales.)  À peine plus dedans:

Je ne trouve rien en ligne non plus. Je m'étonne, en ce siècle de réseaux sociaux, qu'un nom puisse
sans laisser plus de trace... sur cette mer où tout s'efface
Ainsi tout change, ainsi tout passe - Ainsi nous-même, nous passons - Hélas - Sans laisser plus de trace - Que cette barque où nous glissons - Sur cette mer où tout s'efface.

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09 septembre 2011

04 septembre 2011

Entre deux gouttes

Irène m'a fait annuler l'afternoon tea prévu dimanche dernier, dès jeudi nous nous reprenions. Sans réservation, nous avons trouvé la place modérément occupée, probablement attribuable aux travaux qui masquent l'enseigne et gênent l'accès régulier. À l'intérieur, nous avons pu les oublier.

Thé en feuilles, Teesta Valley qui risque d'être imbuvable à la deuxième tasse si je ne les retire pas de la théière.

Une tasse a-t-elle vraiment besoin d'une soucoupe? Le thé est parfait et le restera,

le temps que je savoure ces savoureux sandwichs et scones. Marmelade authentique, crème fouettée aussi, mais ce n'est pas de la Devonshire ni même une imitation de clotted cream. Préférence personnelle, je demanderai du beurre la prochaine fois. Car il y aura de prochaines fois, l'exposition De la rue aux étoiles s'étant révélée éblouissante.

De la technique à apprécier par les technos,


des contre-emplois audacieux

de l'imagination dans la ligne et les matériaux, des pieds à la tête.


Un immense cabinet de curiosités, dont il est permis de photographier les oeuvres maîtresses, autorisation donnée par JiPé lui-même. Gloire lui en soit rendue.
La touche qui me fera y retourner, avec d'autres invités: la valeur des pièces montrées (montées, pourrait-on dire aussi) est indiquée 
non pas en euros mais en heures de travail.
Si j'avais découvert du thé dans une création d'YSL, il n'y a cette fois que la boutique de l'exposition qui offre les sachets Prêt-à-porTea parce que JPG s'y trouve.
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