Embarras de richesses

J'avais gardé à portée de main les documents relatifs à notre visite du parc M-V il y a quelques semaines, pour en parler avec mon frère qui y était allé lui aussi cet été. Il est arrivé avec un petit sac du Magasin général contenant des... thés fleurissants. 

je me demande quelles fleurs en surgiront

Pour continuer dans cette veine, c'est avec lui que nous avons ramené les graminées de la pépinière J, qui se trouve alignée sur Ikea. Nous étions ensemble  la dernière fois que nous avions mis les pieds là... et avions tous deux abandonné nos paniers en voyant les queues devant les caisses, ce qui n'a pas été le cas vendredi passé. J'avais établi ma liste en juillet, en ligne, et nous ai fait prendre le raccourci pour éviter les salles de montre des meubles. Pichet à eau. Papier origami. Sacs étanches. Thés. 

Et ce pichet, seul de son espèce, en voie de disparition selon l'employée consultée, qui nous a dirigés vers "Tel quel" où on a appliqué une nouvelle étiquette de prix. Il ne se trouve pas dans le nouveau catalogue qui sort aujourd'hui.  Je prévois l'utiliser pour essayer ce pu erh

cadeau d'un ancien étudiant qui l'a rapporté de Chine et partagé avec son professeur au restaurant indien où ils ont dîné. Le prof m'a raconté plus d'une fois combien peu S avait mis de thé, n'avait pu le rincer faute de récipient, infusé à peine 40 secondes, si pâle et pourtant savoureux, imbuvable à la deuxième infusion,  trop longue, les feuilles devenues incroyablement grandes et la liqueur très foncée. Pour l'instant, le morceau offert dans cette boîte métallique 

ne dégage aucune odeur de sous-bois, feuilles mortes ou autre compost, il a donc une chance de s'épanouir dans ce pichet dont l'intérieur est lustré.
Pour provoquer cet essai, je réserve l'étude comparative de ces deux livres sur les maisons de thé nouveau genre, 

celui de gauche date de 2014, à droite celui de 2019, tout juste reçu. Je l'avais pré-commandé dès la mi-juin, après que notre filleule ait répondu à mes questions sur le thé qu'on lui servait chez Mix, où elle se réfugiait pendant les travaux de rénovation de l'appartement du dessus, à Shanghai. "Très cher, $10 pour un oolong en poche, mais des refill d'eau chaude (un des mots chinois que je connais, kaychue (genre?). Ils avaient plein de poches dans un même bocal en verre, non emballées. Poche pyramidale avec courte ficelle, pas d'agrafe métallique je crois. Aucune idée de la marque...! Servi la première fois dans un verre en carton, j'étais fâchée. La deuxième fois dans un grande tasse en verre sans couvercle."
Et j'ai aussi ce sachet 

à essayer un de ces jours, Depuis les rénovations de la boulangerie où il achète nos pains chaque semaine, elle a instauré une carte fidélité et 15 points accumulés donnent droit à un thé ou café, il m'a donc rapporté ce sachet bio d'une compagnie américaine.