Comme par miracle apparut, sur un plateau de cuivre, le thé, servi dans des bols de terre cuite. Edwina hésita. L'eau, bouillie, filtrée? Non. Mais ne pas accepter… Elle tourna et retourna la coupelle rouge et tiède entre ses doigts. Les femmes l'encourageaient avec des sourires. Le Mahatma avait dit… Brusquement, Edwina surmonta d'un coup la peur et le remords, et porta la tasse à ses lèvres. Sucré, mélangé de lait, avec des effluves de glaise, le thé était la boisson qui convenait à ce village. Les femmes recommencèrent à jacasser gaiement, et leurs incompréhensibles paroles respiraient la joie de l'événement.Catherine Clément Pour l'amour de l'Inde 1993
Haïku ou cartoon? Je condense en deux cuillères à thé, rases ou combles. ©KH2005-2024
15 août 2006
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