Il faut l'admettre: je joue. Sur la tablette. Au pendu. En anglais. J'en ai réussi un récemment.
Ce que j'aime beaucoup dans cette application, c'est qu'un clic suffit pour obtenir la définition. Je me réjouissais déjà quand
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the doctrine or belief in the existence of a God |
Zut! que la doctrine. Je cherche sur le net, en français.
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doctrine qui admet l'existence d'un Dieu, unique et personnel |
Ah! le wiktionnaire amène un deuxième sens, relié au thé:
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l'abus du thé provoque une toxicomanie, le théisme |
Je cherchais la religion, qui déjà peut parfois être excessive, mais aller directement à la toxicomanie!
Le Larousse est plus modéré dans l'abus:
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à gauche: habitude de boire des quantités excessives de thé |
Doctissimo parle d'intoxication par le thé:
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intoxication par le thé |
Universalis renchérit:
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en pathologie, intoxication par abus de thé |
Je récupère dans mes brouillons ce que j'avais trouvé en 2012 sur cette question:
Théisme, subst. masc.,méd. Ensemble
des manifestations pathologiques, aiguës ou chroniques, superposables à
celle du caféisme, dues à une consommation abusive de thé. Le
théisme chronique a été décrit en Amérique par Morton, en 1879, chez
les dégustateurs de thé, puis chez les grands buveurs par Balard, Eloy,
Wood, King, Lander-Brunton (A. Porot, Les Toxicomanies, 1971, p 111).En partic. [En Tunisie, à une époque récente] Forme
particulièrement grave résultant de la préparation du thé par des
décoctions prolongées et répétées pratiquées sur une même dose de
feuilles, et destinées à les épuiser en totalité. V. caféisme ex. de H. Bazin.− [teism̭]. − 1reattest. 1871 (Journ. de méd. et de chir. pratiques, XLII, pp. 561-2 ds Quem. DDL t. 8); de thé, suff. -isme*.
http://www.cnrtl.fr/definition/th%C3%A9isme//1
Théisme chronique : Le théisme chronique, plus fréquent dans les pays
anglo-saxons, a été décrit en Amérique par Morton en 1879, chez les
dégustateurs de thé; puis chez les grand consommateurs par Balard, Eloy,
Wood, King, Lander Brunton. Les accidents nerveux sont identiques à
ceux du caféisme : excitation, puis dépression, vertiges, céphalalgies,
crampes, névralgies très fréquentes (9 fois sur 10 pour Morton). Les
phénomènes hallucinatoires et délirants peuvent s’observer, susceptibles
d’aboutir à des réactions tragiques. D’après Gouget, l’abus du thé
était relaté maintes fois comme facteur pathologique dans les
statistiques des asiles d’Irlande.
On a signalé les mêmes désordres neurovégétatifs que dans le caféisme : troubles digestifs, arythmie, angor.
Il existe une cachexie théique grave dont Tunisie a fourni de nombreux
exemples il y a quelques années. Des réfugiés tripolitains, vers 1912,
avaient introduit l’usage du thé noir en décoctions prolongées et
répétées durant toute la nuit et l’on vit passer l’importation de thé en
Tunisie, de 5 tonnes en 1917 à 1.900 en 1937. Ces beuveries collectives
durant toute la nuit prirent l’allure d’un véritable fléau social à
rapide extension, laissant les populations sous-alimentées dans de
véritables états de misères physiologiques et de déchéance sociale dont
les Pouvoirs publics s’émurent. La déchéance mentale et les raptus
hallucinatoires, leurs conséquences tragiques frappèrent les médecins
(Gaubert, Mareschal), qui alertèrent les Pouvoirs publics. Mais au cours
d’une discussion nord-africaine, les médecins du Maroc firent remarquer
que les populations de leur pays qui boivent couramment du thé à la
menthe ne présentaient jamais de telles manifestations d’intoxication
subaiguë. La clef de cette énigme fut donnée par les expériences d’Ed.
Sergent, citées plus haut : le Marocain ne buvait que du thé vert et en
simple infusion; le Tunisien absorbait des décoctions répétées jusqu’à
l’épuisement de grandes quantités de thé noir.
Ant. Porot
http://grandquebecois.blogspot.ca/2012/07/theisme.html
Mais ma mémoire ne me joue pas de tours. Kakuzo Okakura commence son
Book of tea
en décrivant les objectifs du
teaism japonais du 15e siècle.
Tea began as a medicine and grew into a beverage. In China, in the eighth
century, it entered the realm of poetry as one of the polite amusements.
The fifteenth century saw Japan ennoble it into a religion of aestheticism—Teaism.
Teaism is a cult founded on the adoration of the beautiful among the
sordid facts of everyday existence. It inculcates purity and harmony, the
mystery of mutual charity, the romanticism of the social order. It is
essentially a worship of the Imperfect, as it is a tender attempt to
accomplish something possible in this impossible thing we know as life.
Voilà. En anglais,
theism et
teaism sont clairement orientés, le premier vers dieu, le second vers le thé.
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the habitual use of tea |
"The habitual use of tea" me conviendrait s'il n'y avait pas cette suggestion d'aller voir "drugs".
4 commentaires:
J'ai beaucoup appris et aussi beaucoup ri! Merci pour cela chère Kris, je lève ma première tasse à toi, bon réveil, belle journée.
Quel mot non équivoque pourrait nous décrire: théiste, théophile, théinomane ont tous qqch en trop.
Je choisirais théinomane en songeant au livre de Fermine que j'ai rerererelu avant-hier: "Le goût du thé s'acquiert au fil du temps... la poison de l'opium lui ne s'oublie jamais". Belle journée avec un thé glacé pour moi, il fait 22° aujourd'hui
C'est vrai que tu te dis souvent en manque. Bon thé glacé chez toi!
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