Voici deux tasses qui m'ont été offertes. Celle de gauche ne servira jamais.
Vide, elle pèse une livre, 725 g une fois pleine, sans couvercle. Celui-ci pourrait accueillir le filtre (petite anse métallique) une fois l'infusion terminée mais comme le fond est rond, le résultat est bancal. Il n'y a pas d'anse à cette tasse de porcelaine, on a préféré la double paroi pour l'isolation thermique... d'où un poids excessif.
En voyant la tasse de droite, il m'est venu à l'esprit le qualificatif que ma mère employait de plus en plus souvent en vieillissant: ramasse-poussière. Cette orchidée en relief, cette porcelaine non glacée à l'extérieur, cette soucoupe profonde... de quoi auraient-elles l'air après quelques mois à siéger sur les
étagères noires grisonnantes?
C'était avant de l'essayer. Cette porcelaine sans glaçure est très agréable sous le pouce, elle chuinte légèrement. L'anse est très confortable. La capacité, idéale. La couleur est parfaite, dixit le daltonien.
J'ai alors résolu mon problème en relogeant tout le service (théière, tasses et soucoupes) dans sa boîte où chaque morceau s'insère dans sa cavité doublée de satin noir.