Je continue de les arroser mais leur binette fait que je ne crois plus au miracle.
C'est sans doute pourquoi, en recevant une offre pré-anniversaire, il m'a suffi de dix minutes pour faire mon choix parmi les centaines de photos que propose WallMonkeys. Commande, expédition, installation, tout s'est réglé dans la même semaine, un exploit pour les procrastinateurs que nous sommes.
Heureusement qu'il m'en a parlé, les pages qu'il m'a fait consulter n'étaient pleines que de tasses et de théières. Les miennes occupent déjà tout un mur, l'affiche des yixing est derrière la porte du vestibule, celle de l'exposition Les routes du thé sur la porte d'une chambre, celle de Camellia sinensis à l'entrée du salon, sans parler des deux calendriers... assez! Mais j'avais envie depuis longtemps de champs de thé, ombragés, brumeux, verts, ondulant, moutonnant. Je les ai, sans les cueilleuses, sans l'humidité, sans la faune, sans l'odeur du thé sur pied. Voici le plus petit:
et comme le mur du couloir dans lequel je rêvais d'aligner les reproductions taille réelle de théiers est occupé par notre arbre généalogique en photos de cinq générations,
l'unique théier grandeur à peu près nature trône sur le mur perpendiculaire, sa table de cueillette à un mètre du plancher. Pour qui ne connaît pas ce détail, sa situation peut paraître étrange.
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