App tea

C'est dans une de mes alertes gg que j'ai appris l'existence de cette app pour iPhone mais accessible aussi par iPad. Je l'ai donc installée sans tarder. Malgré les huit langues dans lesquelles elle serait disponible,

 

elle a, comme celle de Vuitton, choisi de s'installer en anglais sans offrir de menu pour en changer, comme celle du MBAM sur le Pérou qui permettait en tout temps d'écouter l'audioguide en français, en anglais ou en espagnol. C'est sûrement la configuration de la tablette qui provoque ce choix automatique. Donc, l'app app...araît (et non l'apparition s'applique. Ces bébelles me font rire et grincer des dents tout à la fois.) Il y a trois sections dans le bas: Thé, Historique, Encyclopédie. Je clique TEA, + et je peux ajouter le thé du moment,

indiquer mes paramètres d'infusion préférées

et le minuteur démarre. Il ne fait que ding dong quand il a fini, ce qui ne suffit vraiment pas à m'alerter quand je m'éloigne. Je préfère de loin (ah ah!) celui qui vient avec le pad et que j'ai réglé sur un bruit de moteur qui démarre et démarre et démarre... tant que je ne clique pas sur OK. Celui-là me fait dresser l'oreille et venir vers lui sans coup férir pour le faire taire et verser mon thé.

Je peux prendre une photo du thé, lui attribuer une cote en glissant le curseur;

en indiquant la quantité en ma possession, l'app calcule et affiche combien il me reste d'infusions (sûrement en suivant les paramètres entrés ce matin-là) possibles, dans ce cas-ci 163 parce que j'ai rentré au pif un demi-kilo mais je sais que j'en ai plus, nananère!

Pourquoi la photo que j'ai prise n'apparaît pas partout où elle le pourrait? Je n'en sais rien. Et ne voulant pas autoriser ce gadget à accéder à mes photos, je n'ai qu'à en reprendre. Donc dans la section historique, se trouve la fiche complète de mon Darjeeling du 21 juin. Éventuellement, cela pourrait servir de guide, en cas de maladie par exemple.

J'ai tourné en rond et en bourrique (ah ah! c'est fou ce que c'est amusant, ces gadgets) pendant un bon moment avant de cliquer sys-té-ma-ti-que-ment sur tout ce qui est cliquable jusqu'à voir apparaître cette fameuse théière qui donne accès à LA fonction qui m'a fait me précipiter sur tout le saint frusquin:

AHHHH! voilà où je peux enregistrer mes théières,

les photographier, leur donner un nom et indiquer leur CAPACITÉ.

Alors si un jour, du fond de mon lit, je marmonne "Erlenmeyer", le garde-malade pourra déchiffrer mes propos et les trouver plus cohérents qu'ils n'auront paru. Je savoure d'avance la tasse parfaite qui me sera servie suivant ces indications notées quand je possédais tous mes moyens. Je ne croyais pas trouver un tel réconfort dans cette app.

C'est pas tout. Les jouets peuvent être instructifs.  Une fois la tasse versée, je clique sur le troisième volet: Encyclopédie. S'affiche alors un menu déroulant, offrant une liste alphabétique de 56 feuilles, incluant 8 tisanes dont le rooibos et le maté.

Je choisis d'étudier le... Darjeeling, voyons.

Le second flush est lié au jardin Rangli Rangliot, une carte géographique le situe,

saison de cueillette, notes de dégustation (9 qualificatifs), temps de conservation,

le procédé de transformation de la feuille cueillie en thé, les signes de qualité,

les indices d'une mauvaise infusion, les suggestions pour la réussir,

et là, je tique un peu car 2g dans 100 ml d'eau pendant 3 minutes, ça me paraît beaucoup.

Je vais voir sencha, j'aime la carte géo, mais la flèche qui pointe vers la droite est trompeuse car elle me ramène à la liste alphabétique. Grrr Je reviens gracieusement au sencha.

Les neuf adjectifs le décrivant  sont complètement différents de ceux du Darjeeling.

Bon, c'était une première rencontre. Je ne doute pas qu'avec de la persévérance, le contact se fera mieux entre cette interface et moi et que l'app TEA se révélera indispensable dans un avenir lointain, comme album souvenir si j'ai tenu bon, pour le maintien à domicile peut-être.