109 jours plus tard, j'ai eu bien souvent l'occasion de les admirer et de me désoler pour eux. Quand je vois apparaître une bière aux couleurs du conflit, je préférerais que ce soit un thé.
Le thé est la boisson de la grève, ça réchauffe et tient en éveil, et bon dieu, c'est du plaisir dans des moments difficiles. Dans la grève, il y a du zazen. On suspend tout, pour un changement radical. VirgileLe carré, peu importe sa couleur, devrait-il être rond, comme une tasse?
Si on veut penser à une après-grève qui soit difficile de distinguer d’avec la grève, il faudrait peut-être prendre un thé noir avec un nuage de lait (vers 17h) et y réfléchir. On a brisé le réel, non ? Pourquoi s’arrêter si tôt ? Comment faire pour continuer, étendre, enraciner (radicaliser, « prendre racine ») tout ça dans les prochaines années ? Julien











Dans le dernier épisode (Reichenbach) de la deuxième saison, Sherlock prépare le thé.
Il semble connaître les goûts de celui qu'il attend, il n'y a qu'une cuillère.
Tel que calculé et déduit, l'hôte se pointe et Sherlock lui dit que l'eau vient de bouillir.
Il a ajouté du lait sans rien demander.
Moriarty boit déjà alors que Sherlock finit de préparer sa tasse.
Sherlock agite sa cuillère pour dissoudre le sucre, sans un bruit.
L'un est gaucher, l'autre droitier. 
Tous deux semblent aimer la même couleur de thé au lait.









