109 jours plus tard, j'ai eu bien souvent l'occasion de les admirer et de me désoler pour eux. Quand je vois apparaître une bière aux couleurs du conflit, je préférerais que ce soit un thé.
Le thé est la boisson de la grève, ça réchauffe et tient en éveil, et bon dieu, c'est du plaisir dans des moments difficiles. Dans la grève, il y a du zazen. On suspend tout, pour un changement radical. VirgileLe carré, peu importe sa couleur, devrait-il être rond, comme une tasse?
Si on veut penser à une après-grève qui soit difficile de distinguer d’avec la grève, il faudrait peut-être prendre un thé noir avec un nuage de lait (vers 17h) et y réfléchir. On a brisé le réel, non ? Pourquoi s’arrêter si tôt ? Comment faire pour continuer, étendre, enraciner (radicaliser, « prendre racine ») tout ça dans les prochaines années ? Julien