31 mai 2012

Thé, âtre des opérations

Quand la grève a commencé en février, je me suis dit que les étudiants n'avaient pas tiré de leçon des plus récentes: ruefrontenac, Air Canada, Postes, Rio Tinto Alma...
109 jours plus tard, j'ai eu bien souvent l'occasion de les admirer et de me désoler pour eux. Quand je vois apparaître une bière aux couleurs du conflit, je préférerais que ce soit un thé.

Le thé est la boisson de la grève, ça réchauffe et tient en éveil, et bon dieu, c'est du plaisir dans des moments difficiles. Dans la grève, il y a du zazen. On suspend tout, pour un changement radical.   Virgile
Le carré, peu importe sa couleur, devrait-il être rond, comme une tasse?
Si on veut penser à une après-grève qui soit difficile de distinguer d’avec la grève, il faudrait peut-être prendre un thé noir avec un nuage de lait (vers 17h) et y réfléchir. On a brisé le réel,  non ? Pourquoi s’arrêter si tôt ? Comment faire pour continuer, étendre, enraciner (radicaliser, « prendre racine ») tout ça dans les prochaines années ?  Julien

1 commentaire:

Thé noir a dit...

Seul le lien Virgile n'est plus valide.