L’hiver, il était impossible de toucher l’eau sans la chauffer, et c’est à Salimgarh que j’appris à boire le thé au lait, préparé sans relâche par les cuisinières pour les innombrables visiteurs et les laboureurs, qui tenaient les gobelets de cuivre entre leurs mains ou contre leurs joues pour les réchauffer et aspiraient ses vapeurs parfumées. C’est là que je découvris la saveur singulière du surrrchai. Tout le monde à Salimgarh, y compris Bibi Lahori, faisait surrr…
Tarun J. Tejpal Loin de Chandigarh Buchet Chastel 2005 (The Alchemy of Desire 2005)
Haïku ou cartoon? Je condense en deux cuillères à thé, rases ou combles. ©KH2005-2024
22 décembre 2009
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2 commentaires:
J'avais adoré cet extrait lors de ma lecture.
C'est d'avoir lu cet extrait dans "Le goût du thé" d'Ingrid Astier qui m'a fait lire ce Tejpal. En fait, je l'ai dévoré.
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