Pékin, vendredi 18 juin 1909
Que tout le monde et toi-même surtout, Mavone chérie, me pardonne d’avoir été jusqu’ici si peu prolixe en envois : thé et autres… J’étais, jusqu’à aujourd’hui, le touriste errant, énervé un peu, aujourd’hui je m’assieds enfin, chez nous. Et je pourrai, enfin, revoir deux fois les mêmes paysages, les mêmes choses, les mêmes gens.
Victor Segalen Lettres de Chine Lettres à sa femme Librairie Plon 1967
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