Je savais que je ne risquais rien en ajoutant un wulong de Taiwan à mon panier pour obtenir la livraison gratuite (il y a des années que je n'envoie plus de colis par les postes, je me demande quel contrat obtiennent les commerçants pour se permettre d'offrir la gratuité d'expédition).
Je n'ai pas perçu grand chose en reniflant les feuilles dans le sac, ni dans le filtre
mais le temps de déposer l'appareil-photo après la minute d'infusion initiale (fi des instructions, pas de rinçage, eau bouillante),l'odeur de lilas en versant la liqueur dans ma tasse a fait surgir le souvenir de ce thé que Janis m'avait expédié, était-ce en 2000? 2001? Malheureusement avant le numérique, avant gmail, archives papier à creuser. Mais avant, boire ce printemps liquide par cette journée automnale, les yeux grands ouverts sur sa splendeur, les mains jointes sur le vase, le nez sur le bouquet.
Combien d'infusions supporteront ces feuilles encore à peine ouvertes?
2 commentaires:
Pour couvrir les feuilles, j'ai dû ajouter plus d'eau à chaque infusion subséquente, ce qui fait qu'après la 4e, toujours aussi fleurie, c'est de l'eau froide que j'ai versée dessus avant de les mettre au frigo. Je goûterai demain.
Je découvre que Janis est morte fin octobre 2022. J'aurai toujours une pensée pour elle en buvant ce thé aux effluves de lilas.
Publier un commentaire