Même si ces livres sont arrivés le 1er septembre,
j'ai à peine feuilleté le plus grand, plein d'images, avant de poursuivre mon travail de comparaison entre ces deux livres de la même auteure.
Je croyais que les différences étaient mineures, comme le format, la reliure, le papier, la mise en page, les photos, un ordre différent mais les même textes... bref, comme prévu, je l'ai emprunté à la bibliothèque.
Et tant pis pour moi, qui veux à présent l'acheter tellement les différences sont subtiles et nombreuses:
il est épuisé, non disponible dans nos librairies.
C'était le tout premier avantage de la version 2012: en librairie plutôt que chez le franchisé Cha yuan.
En retrouvant mon exemplaire de 2004, la facture en est tombée: plus cher qu'en 2012.
En l'ouvrant, un cahier s'est détaché de la reliure cousue, ce qui ne devrait pas se produire avec la nouvelle, cartonnée.
En le feuilletant: souvent difficile à lire, surtout le texte rouge sur fond noir que le daltonien ne voit pas du tout. Beaucoup de photos sont petites, en noir et blanc mais plus instructives que les très grandes de 2012.
En commençant par la fin de ce dernier, je constate que la bibliographie est restée essentiellement la même SAUF pour quatre livres qui coiffent curieusement les anciens: ces quatre-là n'ont qu'un titre et un auteur, sans éditeur ni année de parution, ce qui serait pourtant enrichissant dans le cas de Lu Yu, qui est fréquemment cité dans le livre.
Les remerciements, qui occupaient toute une page rouge en 2004, avec une liste de noms de spécialistes du thé sous leur forme occidentale ET chinoise, se limitent à trois prénoms masculins en 2012. Ce qui me ramène aux couvertures et aux pages titre: il ne reste que Le thé, le sous-titre "la culture chinoise du thé" a disparu.
La section des "dix mille thés", qui suivait immédiatement la préface en 2004, occupe le centre du livre de 2012. La classification ne remonte plus avant la dynastie Qing mais refère à des instituts et organismes officiels, l'ordre des couleurs est différent, les "fermentés" ont été remplacés par "oxydé" sauf pour les thés noirs. Quant aux "dix thés chinois les plus célèbres", eux aussi ont joué à la chaise musicale.
La préface a changé du tout au tout, plus personnelle, rien d'agressant comme "L'esprit occidental... a non seulement amputé le thé de son contexte, mais l'a aussi gravement mutilé...".
Bon, si je regardais du côté des livres usagés...
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