Il a pris une boîte de thé sur l’étagère, qu’il a posée sur la table. Elle était lourde et dorée, et l’on voyait au premier coup d’œil qu’il s’agissait d’un produit de luxe. Il en a versé une cuillère dans la théière habituelle. Comme elle, ses gestes étaient méticuleux. D’ailleurs, ils l’étaient pour tout ce qu’il faisait dans la maison, comme actionner les boutons du four ou tourner les pages du calendrier. Il faisait tout avec une tranquille application.
Yôko Ogawa Un thé qui ne refroidit pas Actes Sud 1998
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