Il était près de quatre heures en ce bel après-midi de septembre, le 18, pour être précis, fête de saint Joseph de Copertino, patron de la gent volante; et le père Hopkins proposa à Doyle de venir prendre le thé en sa compagnie.Ciaran Carson Thé au trèfle 2004 Actes sud (Shamrok Tea 2001)
...Au grand étonnement de Doyle, le père Hopkins l’entraîna vers ce qui semblait n’être qu’un abri de jardin. Voyant sa déconvenue, le jésuite expliqua gentiment qu’il ne se sentait pas à l’aise au milieu du monde et que, depuis son arrivée à Loyola, il préférait prendre le thé en compagnie de frère Yates, l’un des aide-jardiniers. Celui-ci préparait un excellent breuvage, qui lui rappelait beaucoup celui que lui concoctait frère Considine, au bon vieux temps de Stonyhurst. Doyle se souvenait-il de lui? Bien sûr, dit Doyle, n’était-ce pas celui qui nous parlait toujours des fées irlandaises? Le père Hopkins acquiesça d’un air songeur.
Haïku ou cartoon? Je condense en deux cuillères à thé, rases ou combles. ©KH2005-2024
18 septembre 2009
Thé au jardin
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