Un thé neuf pour chaque dimanche. Tu en pratiques les langueurs fruitées, les arômes subtils de bois, de fleurs, d’amandes. En toi, le temps s’infuse dans le chant du thé : cette prière, cette révolte de l’eau qui transmet aux feuilles éclatées la mémoire de leur vie dans le ciel flou, les pieds au plus profond de la terre.
Gilles Jobidon La route des petits matins 2003
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