07 juin 2020

Journées

C'était vendredi la journée de la biodiversité. Toujours un rappel que notre boisson favorite est cultivée à grande échelle sur des terres prises aux forêts et à leurs habitants, réduisant du même coup la biodiversité sur d'immenses surfaces. Un sucre ou deux avec ça?

Hier c'était celle de la langue russe, me poussant à lire quelques pages de plus de ce livre commencé le 8 avril, époque à laquelle ils devaient quitter Londres pour Saint-Petersbourg.
Même si leur voyage est resté à l'état de projet, avorté pour cause de pandémie et de confinement, j'ai maintenu mon programme d'activités reliées. Sauf que j'avance très lentement dans ce Black Tea, que j'aurais mieux fait d'acheter en version électronique, pour choisir une taille de police plus adaptée à ma vision. 
N'empêche qu'il convenait on ne peut mieux à cette journée:
Lyuba had brought her old samovar from Russia with its tin stove-pipe, and she set it up on the terrace on Sunday afternoons after boozy lunches, first filling it with water and then lighting the fire from the top with pine cones. I have learnt Russian with a book and a cassette, and the conversation swayed between Russian and English. 
...
When the water was boiled we pushed the hot pipe off with a stick and brought the samovar back in, clearing a space on the table with a saucer under the tap to catch the drips, and a pot of strong tea nearby for the refills and the top-ups. The tea drinking went with the cake eating, and there was something life-giving about both the tea and the cake after the vodka drinking that continued all through lunch with bottles still frosted from the freezer, and toasts that kept coming even when there was nothing left to say.
 Black Tea de Stephen Morris 2019 Claret Press
L'auteur parsème légèrement son texte de russe, sans italique, plus ou moins expliqué:
          
packets of sukhariki, a kind of broken up toast with a salty tang...

Olga puts some tvorog onto a dish, spoons honey over it and puts it on the oil cloth in front of Miles."Kushai! Kushai!" she says, and then asks Daisy if she wants some."Nu Baba, chto eto? Nu smotri!"
 Jusqu'à présent, il s'agit d'un Britannique obsédé depuis l'enfance par la Russie, qui a épousé une Russe, qu'il va rejoindre dans son village natal où ils passent les vacances d'été en famille, avec enfants et grands-parents. S'insèrent des informations sur Nicolas II bûcheron, Gorsky photographe, Staline gangster... et je n'en suis qu'au quart du livre. 
Ce ne sont pas seulement mes yeux qui me ralentissent dans cette lecture.

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