Je dis souvent "Il y a toujours plus qu'une solution".
À
quatre heures, je redescendais et commandais un paquet de biscuits
Parle Milk avec un thé, parce que je ne savais pas encore boire le café.
J’étais
impatient de goûter ce breuvage. Voyez-vous, dans le Nord, les pauvres
boivent du thé, dans le Sud les pauvres boivent du café. Qui en a décidé
ainsi? Je l’ignore, mais c’est comme ça. C’était donc la première fois
que je sentais l’odeur du café quotidiennement et je mourais d’envie
d’essayer. Mais, avant de le boire, il fallait connaître le cérémonial,
le rituel qui me fascinait. On le servait dans un verre droit inséré
dans une timbale de métal pourvue d’une anse; il fallait verser une
certaine quantité de café dedans et le siroter à une certaine vitesse.
Mais en quelle quantité et comment le déguster? Je l’ignorais. Pendant
quelque temps donc, je me contentai d’observer.
Au
bout d’une semaine d’observation, je m’aperçus que chacun procédait
d’une manière différente. L’un versait tout d’un coup, un autre
n’utilisait pas le verre.
J’en conclus qu’il y avait là beaucoup d’étrangers. Et que tous buvaient du café pour la première fois.
Aravind Adiga Le tigre blanc 2008 Buchet/Castel (The White Tiger 2008)
Et j'ajoute in petto que la plus simple est de ne plus voir de problème.
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