J'apprécie le verre, que ce soit en théière ou en tasse, pour la couleur du thé infusé plus que pour the agony of the leaves maintenant.
Ainsi j'ai longtemps utilisé cette théière, dont les enfants aimaient tant faire disparaître l'infuseur dans le couvercle en tirant sur la boule quand le minuteur sonnait.
Ces théières possèdent un plus grand filtre pour les feuilles mais celles-ci bloquent rapidement les fentes sous l'effet de l'eau bouillante et remplir la théière peut dépasser le temps d'infusion idéal. Mais on comprend pourquoi la Wagenfeld de Jenaer (celle-ci est de Schott) est une icône du modernisme. La Molo en sera-t-elle une un jour?
Je ne me sers plus que de celle de droite, la nuit, avec son réchaud.
Les Bodum ont eu leur heure de gloire ici. En ordre chronologique, de bas en haut: la plus grande pouvait servir une foule, la plus ronde est une favorite déchue, la plus petite a eu le bec cassé dans un nettoyage excessif, la plus chromée abrite le papier d'un nid de guêpes.
La pire et la plus belle est la lampe d'Aladin. Achetée début décembre 2003 sur un coup de foudre malgré son col trop étroit pour le thé en feuilles, elle a révélé, quand nous avons ouvert sa boîte à Noël, un cheveu dans son pied de verre, maladie incurable qui nous l'a fait poser sur la plus haute étagère, dont elle n'a plus bougé. De loin, ses courbes nous enchantent toujours.
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Et ce sont deux théières de verre qui servent quotidiennement: celle du matin a un filtre intégré pratique, j'emploie un t-sac dans celle de l'après-midi.
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