Je me rappelle avoir commencé en me concentrant sur l'histoire du thé en Chine.
Or, W.M. Fraser n'en glisse pas un mot dans ses souvenirs de planteur en Inde au tournant des 19e et 20e siècles. Il parle d'ouvrir un garden - pas question de dire plantation ou estate -, d'elephant grass de 10 pieds de haut, d'araignées grandes comme la main, de cowage beans dont il faut se débarrasser par le feu.
J'y pense en sciant les érables envahissant la haie, qui ont permis à la vigne de se propager, que j'arrache en admirant malgré tout le réseau qu'elle a créé. Brûler n'est pas une solution en ville, il faut emballer
dans une poubelle qui ne sert qu'à ça depuis les bacs à roulettes |
enroulée sur elle-même, la vigne se transporte comme un colis |
Les matins sont frais, il n'y a pas encore d'insectes actifs.
Fraser parle aussi des éléphants, nuisibles car ils détruisent les maisons des travailleurs, parfois aussi les pépinières de jeunes théiers, des tigres qui s'attaquent au bétail des ouvriers.
Je n'ai qu'une mouffette à craindre ces jours-ci: nous l'avons vue circuler à 6h mardi soir, avons cru que c'était le temps orageux qui l'avait incitée à sortir plus tôt. Mais hier matin, il faisait grand soleil à 9h quand elle filait dans le coin où je sciais une heure plus tôt.
Fraser était dans le champ à planter avec les femmes quand le tremblement de terre a eu lieu, encore plus important que ceux subis récemment par le Népal.
Enfin, si quelqu'un veut consulter mes notes sur ce livre, c'est là.
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