J'ai fini de transcrire mes notes de lecture de 2011.
Je me rappelle avoir commencé en me concentrant sur l'histoire du thé en Chine.
Or, W.M. Fraser n'en glisse pas un mot dans ses
souvenirs de planteur en Inde au tournant des 19e et 20e siècles. Il parle d'ouvrir un
garden - pas question de dire
plantation ou
estate -, d'elephant grass de 10 pieds de haut, d'
araignées grandes comme la main, de
cowage beans dont il faut se débarrasser par le feu.
J'y pense en sciant les érables envahissant la haie, qui ont permis à la vigne de se propager, que j'arrache en admirant malgré tout le réseau qu'elle a créé. Brûler n'est pas une solution en ville, il faut emballer
|
dans une poubelle qui ne sert qu'à ça depuis les bacs à roulettes |
|
enroulée sur elle-même, la vigne se transporte comme un colis |
et mettre à la rue le matin de la cueillette des résidus verts, une fois la semaine, appeler pour le ramassage ponctuel des branches.
Les matins sont frais, il n'y a pas encore d'insectes actifs.
Fraser parle aussi des éléphants, nuisibles car ils détruisent les maisons des travailleurs, parfois aussi les pépinières de jeunes théiers, des tigres qui s'attaquent au bétail des ouvriers.
Je n'ai qu'une mouffette à craindre ces jours-ci: nous l'avons vue circuler à 6h mardi soir, avons cru que c'était le temps orageux qui l'avait incitée à sortir plus tôt. Mais hier matin, il faisait grand soleil à 9h quand elle filait dans le coin où je sciais une heure plus tôt.
Fraser était dans le champ à planter avec les femmes quand le
tremblement de terre a eu lieu, encore plus important que
ceux subis récemment par le Népal.
Enfin, si quelqu'un veut consulter mes notes sur ce livre, c'est
là.