J'aurais pu
la rencontrer au métro et faire le trajet jusqu'au centre-ville avec elle plutôt que de l'y rejoindre en ne prenant que des bus. J'aurais alors manqué l'arrivée du printemps. Je peux témoigner qu'entre l'aller à 10h30 et le retour à 17h, les mêmes plates-bandes désespérément brunes (il pleuvait en partant) se sont éclairées de quelques forsythias, et depuis, ça verdit, ça bourgeonne, ça chante!
Je reviens à ma correspondance qui, quel adon entre deux bus!, m'a permis de m'approvisionner en "gâteau velours rouge"
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gâteau velours rouge |
et en "aristocratic".
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quincaillerie Hogg |
J'avais oublié d'apporter ma boîte, ce qui m'aurait valu un rabais de 50¢ mais sans doute la nouvelle étiquette aurait recouvert l'ancienne et je n'aurais pas pu sourire devant leurs subtiles différences, autant dans les ingrédients que dans le mode de préparation: un qualificatif en moins, un ordre inversé, ¼ c. à thé par-ci, 1 minute par là... La vendeuse l'était beaucoup: même si j'avais déjà décliné son offre de goûter au thé du jour, j'ai dû lui donner la raison toute technique justifiant mon refus; même si j'avais déjà indiqué mon peu d'inclination à me déculotter pour de soi-disant avantages aux membres, elle a insisté "juste l'adresse courriel" que je lui ai fournie avant de m'enfuir. Reçoit-elle une commission sur chaque carte "grand buveur" qu'elle réussit à fourguer? Car dès la première communication, un questionnaire réclame, champs obligatoires, nom, adresse complète, numéro de téléphone, sexe. La date de naissance est optionnelle pour recevoir un thé gratuit
ce jour-là. La ligne "vos informations personnelles ne seront jamais fournies à un tiers" ne suffit pas pour que je consente à les
donner à un marchand.
La quincaillerie voisine tient encore le Hyleys qui nous plaît tant, encore des cartes et des serviettes, et à l'arrière, un coin thé où j'ai attrapé cet infuseur "feuille" pour mon prochain
calendrier de l'Avent.
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