30 mars 2012

Celtique

Ainsi se qualifie le salon de thé Gryphon, où nous avions cette fois réservé pour l'afternoon tea (voir mai 2009 et novembre 2010 pour thé et scones seulement). Malgré que nous ayions, bien involontairement, devancé notre heure d'arrivée, l'accueil a été aussi chaleureux en dépit de l'activité encore générée par le dîner, dans ce restaurant "grand comme ma main" dirait ma mère. C'est un cocon où il fait bon s'installer, et la clientèle est probablement aussi fidèle que le personnel.
Les passe-thé sur les tasses nous prouvent que le thé sera en feuilles.
 
Eh oui, une dizaine (y compris des tisanes) à sentir, avec quand même un droit à l'erreur si notre choix ne nous plaisait pas une fois infusé. Nous choisissons les mélanges maison: jardin et confort celtiques.

Ce que les passe-thé signifient aussi: pas moyen de retirer les feuilles, après les 3 minutes d'infusion recommandées à l'arrivée des théières, et programmées sur l'ipod de ma fille.

Ce qui justifie que j'aie rempli ma tasse à ras bord et ensuite, maintenu ma température préférée en ajoutant régulièrement un peu du thé qui continuait à infuser. Méthode qui n'a pas irrité mon Celtic comfort (mélange de Darjeeling et fruit de la passion), ce qui explique sans doute sa popularité.

 Les scones arrivent dans leur petit panier, bien chauds, avec leur intérieur moelleux prêt à faire fondre beurre ou crème, confiture de framboise ou lemon curd. Nous avions décliné l'offre de marmelade, d'autres auraient été tentés par le whisky dont on la parfume.

Le lemon curd était authentiquement citronné, parfait en alternant avec la confiture.

 Sachant ce qui suivrait, j'en ai laissé. Le plateau à 3 étages a confirmé ma prudence.

Le fenouil se mariait bien avec le saumon fumé sur les petits "pains" dont nous n'avons retenu qu'ils étaient irlandais d'origine: bouchées toutes tendres.

Ma fille a pu manger tous les sandwichs au concombre, pendant que j'appréciais la fraîcheur de ceux aux oeufs (pendant le retour, elle me disait avoir vu découper le pain).

Pour les deux becs sucrés que nous sommes, que la plus grande assiette soit celle des desserts est une satisfaction en soi. 
 à contresens: pouding en verrine, sablés, carrés du sud, aux dattes, au citron, à la cassonade et avoine, au beurre, Nanaimo
 Heureusement, en nous apportant la tour, non seulement on nous décrit chaque étage, on nous signale d'emblée la possibilité d'apporter ce qui pourrait rester.
Nous avons donc mangé nos verrines et ensuite partagé un de chacun des sept autres desserts.

Le pouding au chocolat, les carrés du sud et Nanaimo valent ceux que je fais, seuls mes carrés aux dattes sont meilleurs que ceux-là, en toute modestie.  Les sablés sont à eux seuls une ode au beurre. Les autres carrés offraient, en plus de l'attrait de la nouveauté, une variété de textures et de goûts qui nous ont fait fermer ou écarquiller les yeux de plaisir.
J'ai pu apprendre, de la propriétaire et cheffe Peggy Reagan elle-même, qu'elle avait commencé avec la pâtisserie il y a 16 ans et que le salon de thé était ouvert depuis 8 ans, sans aucune intention d'agrandir, ne comptant que sur le bouche à oreille pour répandre cette bonne adresse.
Longue vie au Gryphon!
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