Dans l’avion, entre Bangkok et Rome. Tu demandes un thé. Il t’arrive une tasse, une théière de verre déjà remplie d’eau, une petite enveloppe de papier. Tu ne sais pas quoi faire. Tu ouvres l’enveloppe, la portes à ton nez sans reconnaître aucune des odeurs de la liste des thés que tu connais. Tu crèves le sachet. Tu jettes la poudre de feuilles noires au fond de la tasse. Tu laisses infuser, tu verses sur le tapis rouge la part du dieu de la terre. Tu bois une gorgée en grimaçant, tu le laisses refroidir sans le terminer.Gilles Jobidon La route des petits matins VLB 2003
Haïku ou cartoon? Je condense en deux cuillères à thé, rases ou combles. ©KH2005-2024
22 avril 2009
Journée de la terre
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