Il prit sans réfléchir un biscuit au chocolat, mais regretta ensuite son choix. Quand on se sentait nerveux et qu'on avait les mains moites, le chocolat vous restait sur les doigts chaque fois qu'on prenait le biscuit pour mordre dedans. Il aurait dû y penser plus tôt, mais il avait été si reconnaissant à Miss Morrow de lui offrir quelque chose qu'il s'était empressé de prendre ce qu'il avait devant lui. Lorsqu'on était invité à prendre le thé, il fallait souvent attendre si longtemps avant que quelqu'un remarque votre assiette vide, et quand on avait bu nerveusement sa tasse de thé à petites gorgées, il ne restait généralement qu'à prier et à porter vaillamment son regard au loin.
Barbara Pym Crampton Hodnet écrit en 1939-1940
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