Ce blogue peine à atteindre ses 16 ans. Les statistiques révèlent pourtant 68 brouillons plus ou moins vieux, plus ou moins avancés dans la rédaction, les photos, les liens, le titre...
Le plus récent: Course à obstacles, visait une publication vers la fin des olympiques Tokyo 2020, donc avant le 8 août 2021. Le voici:
La lecture peut parfois s'y apparenter.
Ce matin, en écoutant Un mariage anglais de Claire Fuller, j'ai escamoté - auditivement parlant- la fin du chapitre 4, tellement je m'efforçais de retenir "nos livres hérissés de post-it", le temps de trouver confirmation sur le site de la compagnie, de mon souvenir que les rectangles jaunes autocollants n'avaient été commercialisés aux US et au Canada qu'entre 1980 et 1986. Alors en 1976 en Angleterre😏... Il me faudra emprunter le livre pour noter toutes les scènes de thé. Et la version originale pour m'assurer que seule la traductrice est trop jeune pour avoir connu les ancêtres des post-it®.
À voix haute, nous avons entrepris "Un an à Florence" de Dumas et même s'il a écrit "Jadin prit une vue", il ne faudrait pas que le croquis devienne, en quelque langue que ce soit, une photo, ni que "villes d'Allemagne vues à vol d'oiseau" ne rajeunisse en "vues de drone". Le thé y a été pris déjà une fois, une grosse fois.
"Le matelot avait l’habitude de ces sortes de demandes ; il me prit je ne sais par où, m’emporta je ne sais comment, et je me trouvai couché. J’entendis qu’il me disait que du thé me ferait du bien, et je répétai machinalement : — Oui, du thé. — Combien ? me demanda-t-il. — Beaucoup, répondis-je." ...
"dans le port de Livourne ; j’avais dévoré trois citrons, but pour 28 francs de thé, et entendu raconter les trois émigrations au marquis de R... Je montai sur le pont pour chercher Jadin, et je le trouvai dans un coin, insensible aux caresses de Mylord et aux consolations d’Onésime, tant il était humilié d’avoir rendu les nations étrangères témoins de sa faiblesse. Quant à moi, je ne pus toucher un citron de six semaines, je ne pus boire du thé de six mois, et je ne pourrai revoir le marquis de R... de ma vie.
En estimant le franc de 1835 à 2,30 € (de 2006), j'arrive à 64€=94$C (août 2021), ce qui peut faire beaucoup de thé bu, si on présume que le marin n'offre pas les thés les plus chers.
L'incomplet précédent date du 19 février 2021, sans titre, le voici:
J'ai commencé ce billet à la deuxième et nous voici à la quatrième semaine du semestre d'hiver 2021. S'il était à la retraite - même après 42 ans d'enseignement, il n'y songe pas -, le temps serait une brume, un brouillard depuis mars 2020.
Le nouveau vocabulaire témoigne de l'adaptation de l'enseignement en mode pandémique: télétravail, formation hybride, cours comodaux, dyades de tutorés-tuteurs...
Il me demandait ce midi depuis quand je buvais du chaï... j'ai répondu que sans sucre ni lait, ce n'était pas de l'authentique comme il s'en consomme en Inde, et jamais je ne ferais bouillir les feuilles.
Est-ce ainsi qu'on le préparait au Bristol, "premier bar à chaï du Qc"? dont j'ai appris la fermeture - toujours moins annoncée que l'ouverture - dans un récent article de lapresse+ sur une nouvelle entreprise qui propose des ateliers virtuels.
lapresse+ 6 février 2021
https://www.creetonchai.com/ Je dirais oui, en regardant les images sur le site en question.
J'ai souvenir d'en avoir préparé avec les épices que j'avais sous la main, mais la vraie question est: quand chaï est-il devenu courant dans les menus occidentaux? Si yahoogroups existait encore, les archives de Teamail me mettraient sur la piste.
Et il vient de commencer la 2e semaine de son 43e semestre d'automne, en présence (le collège a laissé tomber présentiel).
Il semble que cette journée mondiale soit l'occasion de promouvoir 5 blogues. Quand je clique, à droite, sur Blogues fr, je vois bien que le mien n'est pas seul à ralentir, certains sont en pause annoncée ou non, d'autres reprennent vigoureusement, et il y a les reliquats, les protégés, disparus... sur Blogs en, renommés, relocalisés, quiet, unavailable, removed...
2 commentaires:
16 ans, l'âge de l'envol, de l'espoir. J'aime cette idée, revenir sur le média qu'est le blog. Il a perdu de sa fashonittude mais justement, reste ceux qui souhaitaient partager pour le plaisir, le leur, ceux des lecteurs, sans attendre d'être "reconnu", plébiscité.
Et 40 et quelques années d'enseignement, wahou. Je ne fais que ma 3eme rentrée et je suis épuisée, enthousiaste, épuisée, enthousiaste, envie de renoncer, envie d'y être, envie de ne plus jamais quitter ma couette.
Et cette année, encore des défis: 3 rentrées, celle officielle avec les élèves dans leur classe et deux autres, moi dans la classe déjà occupés par mes élèves. Et je viens de terminer l'aménagement sommaire d'une des classe: une ouverture, rien dans la classe et avec ma binôme nous avons dû préparer à partir de rien et avec comme expérience de ce niveau qu'un stage. Oups
Merci, Vanessa, d'encourager l'adolescence de ce blogue, libre de jeter sa gourme, de papillonner;-) La lecture de tes récents billets fait douter d'être au 21e siècle, les défis dont tu parles me semblent plus un abus administratif de "la dernière minute". Est-ce limité aux jeunes recrues ou les presque retraitées ont-elles aussi à subir de telles rentrées? K
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