Je venais de finir cette bd
où l'alcool était bien plus fréquent que le thé. Alors en commençant à écouter
Une rose seule de Muriel Barbery,
j'ai tiqué devant les bières et le saké mais le thé a magnifiquement fait acte de présence entre les deux gueules de bois de l'héroïne.
— Où sommes-nous ? demanda Rose.
— Dans la seule maison de thé de la ville où on sert du koicha.
Ce n'est pas en géobotaniste qu'on la voit découvrir les jardins
— Le Japon est un pays où on souffre beaucoup mais où on n’y prend pas garde, dit l’Anglaise. Pour récompense de cette indifférence au malheur, on récolte ces jardins où les dieux viennent prendre le thé.
et les restaurants de Kyoto, seulement en tant que fille unique du père japonais qu'elle n'a jamais connu, qui vient de mourir.
— L’écriture est belle, dit-elle.
— Haru était un marchand, un samouraï mais surtout un esthète.
Je recommande chaudement ce livre.
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