Je devrais me réjouir. Comme lorsqu'un thé commandé se révèle égal à mes souvenirs.
Seulement... je m'apprêtais à boire un cru rare, que je peux espérer mais pas acheter.
Ce silence des cardinaux le matin, des merles le soir, l'absence de tout mouvement furtif dans l'amélanchier alors que les fleurs mûrissaient en fruits, m'incitaient à ouvrir l'oeil et à tendre l'oreille.
Ce ki-ki-kiki-kikiki s'est tellement répété mercredi que le jeudi, mon frère a repéré les volatiles. Indubitablement des oiseaux de proie, des émerillons sans doute. Les petits nés en 2010, qui sait? Ils semblaient nicher dans le même conifère, s'accouplaient au faîte.
Je n'ai eu le temps que pour cette photo.
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| que je ne peux même pas redresser ici |
Rien depuis.
Enfin, oui, les autres oiseaux sont revenus peu à peu.
Pas les cardinaux.
Je laisse refroidir mon thé sans raison valable.
2 commentaires:
J'ai vu un jeune cardinal. Et l'amélanchier, couvert de fruits encore verts, s'est mis à frémir comme d'habitude de visiteurs qui s'agitent en silence, comme pour ne pas attirer la concurrence.
Nous les revoyons! À l'heure du bbq vendredi soir 11 septembre, pendant la tonte du gazon le mercredi 16 matin, et à 10h15 ce matin 17: il était perché au faîte de notre conifère dans la cour arrière, j'ai vu ses émeuts descendre dans l'arbre avant qu'il me passe au-dessus en huissant.
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