L'article de Tsubo le 24 juin était si convaincant que j'ai aussitôt souscrit à une alerte Drouot, dont les résultats, avec "thé", ne contiennent parfois que des "the" anglais mais qui signalent assez régulièrement des pièces instructives.
C'est pourquoi, lorsqu'une autre source a annoncé le catalogue Carelman en supposant qu'il disparaîtrait probablement après l'encan du 12 octobre, j'ai jeté un coup d'oeil... qui est devenu rond dès la première page.
Car lorsque je regarde un service à thé, je présume d'emblée que la cafetière est toujours plus haute que la théière. Or les tableaux de M. Carelman montre un usage inverse. Le lot 7 s'intitule Nature morte à la cafetière. Tandis que les natures mortes avec la lampe à pétrole, la guitare (13), l'oiseau migrateur (14) présentent la théière, ainsi nommée dans le lot 21, Dame blanche dans le lot 25. Le samovar revient aussi dans ses oeuvres (19 et 20), il devait sans doute l'utiliser pour le thé. Quoiqu'avec le concepteur de la cafetière pour masochiste et de la casserole à robinet, on puisse s'attendre à tout.
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| Carelman Natures mortes lot 49 |
Chien d'aveugle avec sa sébile comme une théière avec sa passoire.
Jules Renard Journal 24 avril 1906
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