Une amie m'a signalé cette émission radiophonique. Les chemins de travers ont consacré plus de deux heures au thé, avec l'un des associés de la maison de thé la plus médiatique en ville. Je n'ai pas apprécié qu'il compare le thé noir à une pomme qui s'oxyde une fois croquée et abandonnée sur le comptoir, alors que le pu er, selon lui, se bonifie avec l'âge, "se détériore de façon positive", formule qui a enchanté l'animateur aux cheveux blancs. Entendre que le thé blanc peut se boire le soir parce qu'il contient moins de caféine m'irrite, comme le rapprochement entre le thé noir et le café. Et pourtant, toujours d'après le voyageur-importateur, les Chinois augmentent leur consommation et donc leur production de thé noir, qu'ils trouvent exotique.
Mes voisins sont revenus des Cantons de l'est avec ce thé, acheté pour moi au cours de leur excursion. Je les en ai remerciés, bien sûr, et ai gardé pour moi les questions qui naissaient. Comment un thé noir d'Assam peut-il se retrouver en vente ici dans un emballage scellé imprimé en chinois seulement - hormis "Careful selection" - et une étiquette apposée pour le mode d'emploi qui indique de préparer cet Assam - Borengajuli - à la chinoise: 2 g dans 100ml d'eau à 90° pendant 2-3 minutes, à 3 reprises.
N'en déplaise à l'imprimeur, je vais le préparer en théière de porcelaine, 2 g sous 300ml d'eau bouillante pendant 4 minutes.
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Enfin, L'actualité de juillet offre "Un thé au paradis", reportage touristique en train au Sri lanka. La version en ligne présente presque tout le texte avec de plus nombreuses photos.
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la version en ligne n'est plus accessible.
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