27 août 2008

Hors concours: virtuel, sans thé

Dans l’autobus qui m’amenait 500 km plus loin, sous de sombres nuées, le passager derrière moi a parlé du mur de Fermont et j’ai alors regretté de n’avoir eu le temps que de survoler l’article de David ce lundi. Remis en mémoire inopinément, dans cet environnement fuyant, il a eu le don de me transporter… je me suis d’abord demandé si l’eau du lac Jacques-Cartier, que nous longions, était potable. Puis, les montagnes se coiffant de nuages, je m’interrogeais sur les possibilités de condensation de cette brume si, en canot sur cet autre lac d’où s’élevaient des spectres évanescents, j’entretenais le feu à l’intérieur de la Kelly Kettle … j’en verserais alors les sublimes gouttes dans mon galet et j’y percevrais le goût des épinettes environnantes pendant que le huard émettrait un seul ioulement entre chien et loup.

Cette évasion méditative m'a permis d'arriver paisible à la destination d'urgence.





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