La neige nous met en magie

Jeudi 6 décembre: l'arbre n'était toujours pas suspendu, j'attendais la fin des travaux pour ce faire. Or lesdits travaux retardent, la neige aussi, les chansons et les contes de Noël ne suffisent pas à me mettre dans l'ambiance propice aux cartes de voeux et aux cadeaux.

De plus, c'est la période sombre de l'année pendant laquelle l'arbre scintillant est le plus utile à allumer très tôt le matin et tôt en fin d'après-midi, aux heures de thé. En moins d'une heure, il était suspendu et brillait.
Dimanche, autre activité remise depuis longtemps: nous brunchons chez Nocochi (décevant comparé à leur thé de l'après-midi, du moins celui que j'y ai pris en 2011, quand il ne s'affichait pas dans la vitrine.)

Il a été beau joueur et a estimé l'endroit et le service parfaits.
Ensuite, musée, qui a assoupli sa politique au sujet des photos. Je passe d'abord chez Napoléon photographier  la fontaine à eau chaude

 et les théières

 dont celle que j'avais dessinée de mémoire au retour: j'avais bien retenu le cou de cygne de l'anse, mais curieusement inversé et additionné le couvercle, dessous.

En nous rendant au pavillon où se tient l'exposition  pour laquelle je l'ai amené, nous croisons cette théière de Walter Keeler, en terre cuite émaillée, 

et celle  de Christopher Dresser domine souvent les visiteurs, affichée en hauteur.

 Bonus du temps des fêtes: 40 arbres décorés par diverses associations, dont celle de la courtepointe.
Comment ne pas penser à certains Cha bu de Stéphane et aux doigts de fée de sa mère... et le calendrier de l'avent de l'ONF venait de m'offrir ce film d'animation fascinant.

 

J'ai parcouru rapidement  les 4 salles déployant les 74 oeuvres impressionnistes, cherchant une tasse, une théière, en vain. Le Père Fournaise buvait sa bière, ce qui semblait aussi se trouver dans le verre du toreador mais le catalogue feuilleté dans la boutique me révèle que c'est un rayon de miel dans un verre d'eau! J'aurai l'occasion d'y retourner d'ici le 20 janvier 2013.

Sur le chemin du retour, il a tenu à descendre à la quincaillerie pour acheter plus de Hyleys, ce thé qui nous fait partager une théière. En prenant les deux boîtes, il a creusé un vide sur le rayon.

 Et comme tout vient à point à qui sait attendre (et à qui habite ici), ce matin le sol était enfin blanc.

 J'ai infusé mon thé avant de sortir. J'ai déneigé notre nouveau trottoir et l'ai copieusement salé car la pluie avait couvert la neige d'une couche lisse, brillante... et traîtresse.
En rentrant, le thé était prêt à boire, les cartes furent affranchies et sont maintenant postées.