20 juin 2016

Solstice

L'été commence officiellement aujourd'hui et ça y ressemble, avec ces très longs jours et surtout, la climatisation repartie depuis deux nuits. Ce ne sera pourtant pas la saison du thé glacé, qui a connu ses étés de gloire de 2006 - il a dû se convertir entre le 1er (Koslanda chaud) et le 21 juillet (Famous 5 glacé), j'écrivais mon acroïku le 14 - à 2008, quand il a cessé complètement sa consommation plutôt que de la réduire ou boire froid plutôt que glacé.
Ainsi en va-t-il de Tea Journey: habitué qu'il est de Kickstarter, je lui ai demandé de participer au niveau inférieur, celui qui donnerait accès au premier numéro en ligne. Il a coché au-dessus et on lui réclame son adresse, s'inscrire en donnant toutes coordonnées, y compris celles de sa carte de crédit, qui serait débitée à chaque nouveau numéro à moins qu'il n'annulle avant les dernières 24 heures précédant la publication, et remplir un "sondage": il répondrait n'importe quoi alors que je choisis de m'abstenir plutôt que de fournir mes préférences et mon budget de thé.

Que nous réserve l'été, à part une grève des postes à partir du 2 juillet? Je le commence avec une nouvelle théière solitaire, achetée en juillet 2015 et gardée en réserve pour un éventuel remplacement en cas de bris, qui vient de se produire, au grand dam de celui qui l'a causé. 
la nouvelle solitaire de David's Tea remplace celle de Teavana
Il n'y a pas de quoi, vraiment: je l'ai reçue de ma fille à Noël, elle a depuis brillamment servi tous les après-midi, y compris pour les dégustations des coffrets en février et mars, et même si son filtre est cassé, elle pourra encore servir pour les sachets. Fille Aînée s'est justement annoncée pour la St-Jean, elle a envie d'aller chez Brit'n chips ;-)
La nouvelle théière en verre verse aussi bien que la précédente, sa  tasse en porcelaine est d'une douceur étonnante, évasée comme je les aime pour un refroidissement plus rapide. Et son filtre, en métal, ne pourra ni casser ni perdre son fond; j'ai trouvé un verre 

qui peut l'accueillir pour une deuxième nfusion à froid, que je verse ensuite dans un verre à double paroi qui, couvert d'un tea cozy, gardera mon thé bien froid. Oublierais-je de mentionner que j'ai moi-même récemment cassé la tasse Mason qui servait à cet usage?





14 juin 2016

Privation

Tout un mois sans manger ni BOIRE, même de l'EAU, entre le lever et le coucher du soleil, ce qui signifie, sous nos latitudes, une seizaine d'heures à jeûn. Boire le thé la nuit et en garder pour boire au réveil avant l'aube.
Je suppose qu'on s'habitue, qu'on s'y prépare mais comment Francine se procure-t-elle ses multiples thés quotidiens depuis le 22 mai qu'elle ne peut utiliser sa main droite? La seule idée d'un examen médical exigeant l'abstinence de thé/café/chocolat pendant les 24 ou 48 heures le précédant me fait frémir, alors si une médication proscrivant le thé m'était prescrite...  Selon cette page, ce serait le cas des antibiotiques, or il y a si longtemps que j'en ai pris qu'il n'y avait pas de mise en garde contre la caféine à l'époque.
Par contre, si l'eau était infecte, je m'abstiendrais volontairement de thé.
Les Cahiers ukrainiens d'Igort
(Ma filleule et son conjoint ont visité le musée de l'Holodomor à Kiev et ils ont trouvé ma carte postale les attendant à Odessa, succès de mon premier envoi poste restante!)

J'ai fini les Darjeeling et les Kenya sont arrivés juste à temps pour prendre la relève.
C'est une photo dans flickr qui m'a fait découvrir Justea, j'ai aussitôt commandé un assortiment de thés noirs. Chaque boîte est couverte d'un tissu différent et accompagnée d'une cuillère de bois.

Je n'ai pas touché au Earl Grey, qui attend la visite de Fille Aînée, mais tous les autres se sont avérés fort satisfaisants, surtout le fait main

et le chaï africain, 
essayé une première fois comme il se doit avec mi-eau mi-lait et sucre, 

consommé nature depuis, sans souci de privation.
C'est assez répandu, dans le temps et dans l'espace, cette volonté de restreindre les plaisirs et même les besoins.
La première image qui m'est venue en tête en lisant ce qui s'était produit à Orlando est celle d'un plaisir fou tel que décrit dans The Traveling Tea Shop de Belinda Jones (2014)
« Here! » she hands me a flyer. « Tea Dance today at the Boatslip. »
« Really? » My face brightens. « That is actually perfect! »
« I know. I'm your fairy godmother. »
And in a swirl of gold lamé, she's gone.
...
My first thought regarding the Tea Dance is what a terrible shame it is that Gracie can't be with us to enjoy the tinkling piano, potted palms and silver sugar tongs. In reality there are none of these. No wafts of Darjeeling, no ladies in modest frocks, no gentlemen offering to take you for a spin around the dance floor. Well, actually, that's not true. There are a few of those. A few hundred. Shirtless. Sweating. Arms aloft, pounding and throbbing along to the music. Several of them are only wearing tight swimming trunks, giving a whole new meaning to « One lump or two? »