04 février 2018

ça roule

Après ces trois livres sur le thé japonais, j'avais grand'hâte de lire ce roman (commandé le 6 novembre, reçu le 27 décembre)
Le pavillon de thé de Richard Collasse 2017 Seuil
que La théière nomade a commencé avec ravissement fin novembre, tenté de reprendre peu après mais il y avait trop de sel, bref je n'ai jamais su ce qu'elle pensait de la fin, très japonaise. Normal puisque le héros, Français, habite au Japon pendant les vingt ans que couvre le roman, des années 60, quand il suit les cours d'Urasenke, aux années 80, quand il officie son dernier chanoyu.
Les détails sur la cérémonie abondent et faisaient écho à mes récentes lectures: les "mains en coque" me rappellent que ce ne sont pas des feuilles d'érable, Fukukita se fait contredire sur l'harmonie qu'il prétend régner entre les différentes écoles
Quand, fier de son emplette, il montra l'ustensile à Maître Sakurai, elle le prit du bout des doigts puis le reposa sur le tatami en sifflant dédaigneusement:
-Ça, c'est pour les Omotesenke, ce ne devrait même pas passer le seuil de ma classe! 
et quelques noms pour collectionneurs/adeptes 
...C'est plutôt dans le Kyushu qu'on retrouve l'influence coréenne, comme la céramique Karatsu de Saga.
 - J'ai un ou deux bols de style Karatsu. Vous connaissez le vieil adage: "En premier le style raku, en second le Hagi et en troisième le Karatsu." 
me font regretter que le catalogue d'exposition soit épuisé.
Je relirai volontiers les chapitres sur la cérémonie nocturne du 5 au 6 janvier 1986 ainsi que la construction du pavillon en 1968.





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