30 août 2007

Correction

C’est Paulton lui-même qui leur ouvrit la porte et les accueillit : un grand homme osseux avec des lunettes, de petites lunettes cerclées d’acier qui ne semblaient pas lui convenir, car il regardait parfois à travers et parfois par-dessus. Il les ôtait souvent pour les essuyer avec son mouchoir, d’un geste nerveux – il en avait bien d’autres : c’était un homme extrêmement nerveux. Mais raisonnable, se dit Stephen, et fort aimable.
- Puis-je vous offrir du thé? demanda-t-il après les préliminaires. Par ce temps de poussière brûlante je trouve que le thé chaud est plus agréable que tout le reste.

Patrick O'brian Les tribulations de la Muscade 2001 Presses de la Cité (The Nutmeg of Consolation 1991)

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