08 juillet 2007

Décadence

Treize heures trente, deuxième dimanche de juillet. Achoï, un ancien élève de maître Wou, devrait être là comme à son habitude. Inquiet, devant chez toi, tu attends le conducteur de cyclo-pousse, assis en chien de fusil sur le parterre d'asphalte. Quelque chose ne tourne pas rond sous les nuages. Tu cours chez Chan qui t'amène en moto au Camellia Sin. Tes bras heureux qui enserrent sa taille. À votre arrivée, deux soldats vous barrent la route. À hauteur d'homme, en travers du sentier, en jaune sur une bannière rouge :

LES LIEUX DE DÉCADENCE TOMBERONT UN À UN


Gilles Jobidon La route des petits matins 2003

1 commentaire:

Thé noir a dit...

J'en suis justement à la Révolution culturelle dans "Les cygnes sauvages" de Jung Chang.