01 juillet 2006

Canadien

J’ai fini par m’asseoir ce soir-là à une table du centre d’opérations, dans la rotonde, avec une tasse de thé qui m’est arrivée de je ne sais où. Je devais étudier le brouillon d’un " document non officiel " préparé à l’intention du secrétaire général, et qui devait être envoyé à la MINUAR. Ce genre de document est en fait un moyen de l’ONU pour examiner un sujet sans le qualifier d’officiel car, si tel était le cas, cela entraînerait une résolution non moins officielle.

Roméo Dallaire, J'ai serré la main du diable, 2003

1 commentaire:

Thé noir a dit...

Ce livre me hante encore, et quand je vois des photos de champs de thé, il me revient que des gens s'y sont cachés pour échapper au massacre. Et pas seulement au Rwanda.